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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Martine Aubry en a « ras-le-bol » d'Emmanuel Macron.

« Macron, ras-le-bol. Ras-le-bol, voilà ! C'est le ministre de l'économie. Il faut qu'il mette toute son énergie qui est grande, et sans doute ses talents, à accélérer la croissance et l'emploi », a déclaré la maire de Lille lors de sa conférence de presse de rentrée.

Martine Aubry, incarnation de l'aile gauche du Parti socialiste, a déclaré mardi 22 septembre en avoir « ras-le-bol » d'Emmanuel Macron, dont elle a fustigé l’« arrogance » et l'« ignorance ».

Le ministre de l'économie, coutumier des déclarations controversées, dont une récente critique du régime des 35 heures instauré par Martine Aubry, a suscité des remous jusqu'au sein du gouvernement pour avoir estimé la semaine dernière que le statut des fonctionnaires n'était plus « adéquat » ni « justifié ».

« Macron, ras-le-bol. Ras-le-bol, voilà ! C'est le ministre de l'économie. Il faut qu'il mette toute son énergie qui est grande, et sans doute ses talents, à accélérer la croissance et l'emploi », a réagi la maire de Lille lors de sa conférence de presse de rentrée.

« Je supporte de moins en moins à la fois l'arrogance, et notamment sur les fonctionnaires, (...) et une ignorance, une ignorance de ce que vivent les gens aujourd'hui », a-t-elle poursuivi. « Il y a un moment où ce n'est plus supportable. »

L'ancienne ministre du travail de Lionel Jospin a rappelé à Emmanuel Macron son passé d'ancien fonctionnaire, « certes devenu banquier d'affaires (...) qui sait sans doute qu'en période de crise on n'a jamais eu autant besoin des fonctionnaires : les policiers, les enseignants, les hôpitaux ».

« Je lui dis très simplement (...) : qu'il s'occupe de son ministère », a-t-elle conclu.

Les propos du ministre de l'économie sur les 35 heures et les fonctionnaires ont été désavoués par François Hollande et Manuel Valls, qui lui ont toutefois maintenu leur soutien.

Les députés socialistes réunis à huis clos mardi lui ont réservé un accueil glacial, le jugeant coupable selon plusieurs participants de brouiller le message gouvernemental par ses déclarations.

Emmanuel Macron a regretté samedi la tournure prise par le débat public, estimant que les idées valaient mieux que les petites phrases et disant croire à ce qu'il faisait.

Par: La rédaction de Mediapart et (Reuters)

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