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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Création de la CGT : c'était il y a 120 ans, à Limoges.

La CGT fête ses 120 ans ! Le syndicat a été créé à Limoges, lors d'un congrès fondateur qui s'est tenu le 23 septembre 1895. Plusieurs événements sont programmés jusqu'à fin octobre pour célébrer cet anniversaire

 
Création de la CGT : c'était il y a 120 ans, à Limoges
 
Voici 120 ans, le 23 septembre 1895, s'ouvrait à Limoges le congrès fondateur de la Confédération générale du Travail, la CGT, une date symbolique pour la première confédération syndicale française et l'histoire de la France sociale, mais aussi pour la ville qui l'a vue naître.

"C'est parce qu'elle jouissait déjà d'une solide réputation de ville révolutionnaire et parce qu'ici régnait une certaine entente entre les deux principales branches du syndicalisme que Limoges a été choisie pour accueillir le congrès fondateur", explique à l'AFP Michèle Baracat, présidente de l'Institut régional d'Histoire sociale de la CGT à Limoges.

"C'est ici que s'est réalisée l'union entre la Fédération des syndicats et la Fédération des bourses du travail, symbolisée par le logo de la confédération: deux mains qui s'unissent, ouvrant l'ère du syndicalisme moderne et de ses grandes conquêtes", souligne l'enseignante retraitée.

Une union entre les différents courants de l'époque du mouvement ouvrier: les sociaux-démocrates et socialistes marxistes et les anarcho-syndicalistes.

La capitale limousine, où cet héritage syndical est encore bien présent, célébrera cet anniversaire du 12 au 15 octobre avec des expositions, conférences, débats, représentations théâtrales ainsi que la venue de délégations syndicales, dont le secrétaire national de la CGT, Philippe Martinez, attendu le 13 au soir.

"L'objectif sera autant de faire mémoire des épisodes marquants de notre histoire que de remettre la question syndicale dans la perspective du nouveau siècle", précise Michèle Baracat.

"Que reste-t-il des grandes luttes sociales qui ont imprimé leur marque dans l'histoire nationale? Et quel sera l'avenir de l'union des salariés dans un monde où le travail est morcelé, éclaté, rare, et où l'industrie qui faisait hier la force des mouvements syndicaux se délite"?

Les évènements marquants de l'histoire de la CGT seront notamment retracés dans deux expositions proposées jusqu'au 30 octobre à la Maison du Peuple, superbe bâtiment caractéristique des années 1930, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et dont le mobilier avait été fabriqué spécialement par une société industrielle coopérative baptisée "La Fraternelle".

Une Maison du Peuple voulue par le maire SFIO de Limoges à l'époque, Léon Betoulle, qui la financera et l'inaugurera en 1936, le jour même de la signature des Accords de Matignon entre le patronat et la CGT à l'issue des grandes grèves du Front populaire.

Le 120e anniversaire du congrès de Limoges sera marquant à double titre pour Michèle Baracat, qui milite pour les droits des femmes depuis 40 ans. "En juin 1895, moins de trois mois avant le congrès, s'était déclenchée la toute première grève féminine à Limoges et aussi l'une des premières en France: tout un symbole! La ville était déjà précoce", sourit-t-elle. 44 ouvrières corsetières sur les 105 employées par la Maison Clément, qui travaillaient alors dix heures par jour en étant soumises à une discipline de fer, s'étaient alors rebellées. Obligées par leur patronne à une pratique religieuse rigide, elles refuseront de s'agenouiller pour la prière journalière et organiseront une grève qui durera 108 jours. "En soutien à leur mouvement, sous la pression des travailleurs limousins, le congrès fondateur de la CGT, essentiellement masculin, accueillera une délégation de corsetières. Trois d'entres elles seront appelées à la présidence du congrès", raconte l'historienne.

Pour elle, 120 ans plus tard, "il est essentiel de rappeler aux jeunes générations que leur confort social n'est pas acquis, qu'il a été arraché au prix de dures luttes et seulement dans l'union des faibles contre les puissants".

Une "union" ensuite mise à mal par les scissions: en 1921, avec la création de la CGTU dans l'ombre du tout jeune Parti communiste ayant rompu en 1920 avec la SFIO au congrès de Tours, puis, après la réunification dans l'euphorie du Front populaire, la fondation par les militants syndicaux anti-communistes de la CGT-FO en 1947, conséquence de la Guerre froide et de l'expulsion des ministres communistes du gouvernement issu de la Résistance.
 
Par: Citoyen18.
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