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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

POUR ÉVITER LE VRAI DÉBAT, à « GAUCHE » comme à DROITE, les grenouillages s’accélèrent...

POUR ÉVITER LE VRAI DÉBAT, à « GAUCHE » comme à DROITE, les grenouillages s’accélèrent...

Les attaques du gouvernement socialiste dictées par les grands groupes capitalistes contre les travailleurs et le peuple se font plus violentes. Ils veulent faire disparaître les contraintes à la formation de leurs profits en accentuant l’exploitation du travail. Medef et gouvernement ensemble veulent supprimer toutes les garanties collectives pour y parvenir : code du travail et conventions collectives, protection sociale etc…

Les luttes qui se développent expriment le profond mécontentement du peuple contre cette politique. Face à cette situation, les partis politiques s’arrangent pour éviter le débat sur les vraies causes des difficultés.

 

Ils préparent la relève :

=>Le gouvernement socialiste (et ses alliés), applique scrupuleusement les directives des multinationales. Il le fera jusqu’au bout puisqu’il a été choisi pour cela. Usé par cette politique, il faut donc trouver pour l’élection présidentielle et les législatives de 2017 de nouvelles équipes de remplacement sans changer la politique actuelle.

=> Les tentatives de manipulation se multiplient, le Parti Socialiste tente de faire croire à l’existence de «désaccords » avec la politique du gouvernement (opérations Martine Aubry. Hamon, Les indignés etc.), alors que ces « désaccords » portent uniquement sur la méthode employée pour appliquer les mesures du Medef. Cela sur un fond de difficultés accrues.

=> La droite n’hésite plus à montrer son accord avec le pouvoir socialiste, elle vote régulièrement ce que le gouvernement décide, mais pour se démarquer et offrir une image différente aux élections, elle fait de la surenchère et propose d’aller encore plus loin dans la casse des acquis sociaux. Les uns et les autres, Sarkozy, Juppé, Fillon, Mme Kosciusko-Morizet, s’affrontent sur ce terrain.

=> Le Front National en réserve du capital compte les points. Il se prétend le représentant des ouvriers mais il accuse et dénonce les syndicats « inutiles ». Il n’appelle surtout pas à la lutte contre la loi du travail qu’il dénonce comme étant un simple un instrument de l’Europe sans jamais condamner l’Europe du capital. Marion Maréchal Le Pen estime que la loi El Khomri « pose de bonnes questions, mais que les réponses sont mauvaises ». Elle regrette que la loi n’aborde pas les « seuils » qui réglementent la représentation syndicale à l’entreprise, ainsi que la «trésorerie des syndicats ». On voit tout l’amour que porte le FN aux syndicats ! Elle déclare également que la « flexibilité du travail est indéniable », bref tout un discours comparable à ce que développent les groupes capitalistes et leur Medef, on n’en est pas surpris.

=> Les multiples composantes de ce qu’ils nomment la « Gauche » avancent chacune de leur côté des « solutions » dont le grand point commun est qu’on doit s’accommoder du capitalisme dans notre pays. Suivent des mots d’ordre de « Société de partage » (!) « d’égalité » etc. C’est ce que réclame le PCF qui vient de tenir son Conseil National. Il s’agirait donc de « partager », mais avec qui ? Avec le capital ? L’opposition irréductible capital – travail n’existerait donc plus aux yeux du PCF ? Il n’appelle plus à lutter contre le capital jusqu’à le supprimer. Il propose « une alternative à gauche » (une de plus) et il poursuit en proposant l’élaboration « d’une plate-forme commune » (une de plus). Quelle plateforme ?

Ainsi le PCF se prononce une fois de plus pour une « gauche renouvelée » et pour un « programme de gauche ». Tout cela a déjà été tenté et vécu et n’a jamais porté atteinte au capital. Au contraire cette démarche a détruit pour une grande part les forces révolutionnaires du pays.

Le PCF a « oublié » leur appel à voter Hollande pour « chasser Sarkozy » en 2012. Ils envisagent déjà comme en 2002 de faire barrage au Front National dans l’éventualité d’un duel droite – FN.

On le voit, les grenouillages politiques, les alliances possibles entre les uns et les autres, leurs mésalliances et autres manipulations vont s’accentuer. Ils ont un seul but : détourner le mécontentement pour le dévoyer. Offrir le meilleur visage possible au capital pour construire la relève à sa politique.

Nous avons besoin d’une alternative politique claire : combattre le capital par les luttes jusqu’à le supprimer. Construire une société socialiste débarrassée du capital, gérée par le peuple, pour le peuple. Cette perspective est la seule crédible. 

Par: El Diablo.

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E
On ne peut a la fois vouloir être de gauche et se renouveler et en même temps coller au cul du PS pour avoir des élus.Tant que les responsables du PCF ne voudrons pas admettre la chose, peine perdus pour que le peuple change d'avis sur ce parti qui représentait plus de 23% en 1969.
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