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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Impôts : Et si on parlait du coût du capital?

Impôts : Et si on parlait du coût du capital?

Mieux vaut être grand patron que salarié ou retraité dans la France de F. Hollande. Cadeaux incessants pour les premiers, ponctions sur le porte monnaie des seconds pour financer ces cadeaux. En matière d’économie, F. Hollande à les mêmes recettes douteuses que Sarkozy. Pour eux, comme pour le MEDEF, pas question d’évoquer publiquement le coût et les gâchis du capital. De nombreux clichois, jusqu’ici non imposables devront cette année payer des impôts. Les 55 milliards de hausse d’impôts, décidés par le gouvernement socialiste, pèsent d’abord sur les ménages modestes!
Cette ponction scandaleuse vise en principe à réduire la dette publique, c’est-à-dire à rembourser les banques, et à compenser les nouvelles exonérations fiscales votées pour les entreprises (un cadeau de 20 milliards supplémentaires cette année).
Comme l’UMP, l’UDI, le MODEM, le PS s’obstine en effet, à diminuer le « coût du travail » pour contenter le MEDEF.
Ces allégements des cotisations patronales laminent nos retraites, fragilisent la Sécu. Ils n’ont aucun effet positif sur l’emploi, bien au contraire comme le montre la flambée du chômage.
Quand les entreprises versent un euro de cotisation sociale, elles en versent plus de deux pour le financement du capital (dividendes des actionnaires, intérêts versés aux banques). Cette logique doit être renversée. En réalité, c’est le coût du capital, qu’il faut réduire.
Améliorer la productivité des entreprises tout en revalorisant les salaires, c’est possible en tapant dans les dividendes des actionnaires et en permettant aux entreprises d’emprunter à bas coût, hors des marchés financiers, auprès des banques devenues publiques.
Le problème ce n’est pas l’impôt. Il est utile s’il finance des services publics (école, recherche, hôpitaux, transports, équipements, etc. ) mais il doit être justement réparti.

Il faut taxer le capital, les actifs financiers (actions, obligations) des entreprises pour rendre l’impôt plus juste et enrayer les activités spéculatives. Outre s’attaquer à la fraude et à l’évasion fiscale (80 milliards € chaque année !), le PCF veut une véritable réforme de la fiscalité: avec un impôt sur le revenu à taux progressif et au nombre de tranches relevés, un impôt sur la fortune rehaussé, un impôt sur les entreprises modulé en fonction de leurs performances sociale et environnementale et un impôt territorial (TP) assis sur le capital des entreprises, une révision des bases d’imposition et le plafonnement de la taxe d’habitation, et le recul de la pression fiscale sur la consommation (TVA, taxe sur les carburants), actuellement 60% des recettes fiscales).
Le PCF refuse la hausse prochaine de la TVA qui est un impôt particulièrement injuste puisque, non progressif, il frappe du même taux le chômeur et le milliardaire. Le PCF non seulement refuse la hausse mais exige la baisse sur les produits de première nécessité et la diminution de cet impôt sur la consommation.

Par PCF.

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