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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

«Il n’y a pas de spectacle vivant, pas de culture, sans intermittents »

Pierre Laurent s’est rendu au festival vendredi 25 avril. Le secrétaire national du Parti communiste s’est exprimé sur les questions de la culture menacée par l’actuelle politique budgétaire et a apporté son soutien à la lutte des intermittents, plus que jamais mobilisés contre la réforme de leur assurance-chômage.

C’est presque devenu un rituel pour Pierre Laurent. Le secrétaire national du PCF, qui était présent au festival l’an dernier, s’est rendu au Printemps de Bourges vendredi 25 avril. La veille, il a assisté au concert des Ogres de Barbacks qui fêtaient leur vingt et le lendemain, il est allé aux «Inouïs du Printemps » avant d’assister au concert d’Angélique Kidjo.

Au village Pro, aux côtés de Yannick Bedin, secrétaire de la section du PCF de Bourges, François Dumon, secrétaire de la  Fédération communiste du Cher,  Jean-Michel Guérineau, premier vice-Président du conseil général du Cher, tête de liste de rassemblement à gauche aux municipales de Bourges (18% au premier tour) et de Daniel Colling directeur du Printemps de Bourges, Pierre Laurent a tenu à s’exprimer notamment sur les questions de la culture et plus largement de la gauche. 

Il a rappelé qu’il y a une histoire forte entre le Printemps de Bourges et les communistes : « A l’époque, le maire de la ville Jacques Rimbaud a joué un rôle décisif pour l’existence du Printemps qui est devenu un des événements majeurs de la vie culturelle nationale.  Je me réjouis d’être là. On voit et on entend le meilleur de ce que peut produire la culture. Cette diversité-là, on y tient comme à la prunelle de nos yeux ».

Daniel Colling a lui aussi souligné le combat de Jacques Rimbault, maire communiste de Bourges de 1977 à 1993,  pour l’existence du Printemps de Bourges : « Nous sommes très contents de recevoir Pierre Laurent, représentant le PCF, dans la mesure où le Printemps doit sa vie, son existence, sa survie au Parti communiste, à  la ténacité de Jacques Rimbault, parce qu’on a quand même failli disparaitre en 1980. Le seul qui nous soutenait sur place, c’était Jacques Rimbault. Il était très amoureux de ce festival, c’était un bébé qu’on partageait un peu, parce qu’il sentait que c’était un événement culturel important de la jeunesse. Il le répétait tout le temps. Jusqu’à la fin, il a soutenu le festival. »

"Les politiques budgétaires risquent de menacer la culture"

Pierre Laurent, a précisé que la culture était au cœur de l’émancipation humaine et qu’à ce titre, elle devait être plus que jamais défendue : « Il y a des gens qui pensent parfois qu’en période de crise, c’est sur la culture qu’il faut faire des économies. Nous, nous pensons exactement l’inverse. Dans des moments comme ceux-là, les gens ont besoin d’émancipation. Et la libération humaine, c’est le cœur de la libération des sociétés quand elles sont en difficulté. C’est un moment où on devrait veiller à investir, au sens profond du terme, dans le développement culturel et des individus ». Et le secrétaire national du PCF d’ajouter : « Les politiques budgétaires risquent de menacer la culture. Ce qui vient d’être décidé sur les trois prochaines années nous inquiètent au plus haut point. Quand on additionne ce qui est envisagé sur les réformes institutionnelles, la disparition des départements, la suppression de  la compétence régionale pour les départements et les régions, ça peut être un véritable cataclysme pour la culture si on n’est pas vigilants  et s’il n’y a pas les batailles nécessaires pour maintenir toutes ces compétences ».

Pierre Laurent a salué la lutte des intermittents

Il y a aussi les inquiétudes qui menacent le régime des intermittents, dont c’était la journée de mobilisation nationale  contre la nouvelle convention d'assurance-chômage : « le patronat doit payer le coût de sa politique de chômage et de délocalisation » a lancé Marc  Slyper de la CGT Spectacle, réclamant le redémarrage des négociations concernant l’assurance chômage,  à l’issue de la manifestation des Intermittents à Bourges. A l’arrivée de la manifestation, Pierre Laurent au micro a salué la lutte des intermittents et dénoncé le protocole qui a été signé le  22 mars « Ce protocole est parfaitement scandaleux ! a lancé le dirigeant du PCF. Je rappelle qu’au moment où il a été signé, une étude a été publiée de Mathieu Grégoire, qui fait la démonstration chiffrée que les propositions du comité de suivi de la CGT, des comités des intermittents, sont parfaitement  viables, qu’elles sont plus utiles, plus justes.  Et qu’elles permettent de maintenir davantage d’emplois, de lutter contre la précarité et qu’elles favoriseraient davantage le développement de la culture. Les arguments qui sont avancés par le patronat sur le soi-disant déficit du régime sont parfaitement erronés. Il y a moyen de mettre en place des propositions justes. La bataille doit être menée pour que le gouvernement refuse son agrément à ce protocole et qu’on rouvre les négociations sur des bases de justice, de développement culturel ». Pierre Laurent a par ailleurs souligné qu’ «il n’y a pas de spectacle vivant, pas de culture sans intermittents. Nous sommes dans un moment où il ne faut surtout pas baisser la garde. Nous sommes déterminés à mener ce combat à vos côtés. Il n’est pas question de lâcher : pas de protocole signé le 22 mars !».

Par: Victor Hache.

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