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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Européennes: le Front de gauche se cherche.

Européennes: le Front de gauche se cherche.

Alors que la coalition peine à se mettre en mouvement pour les élections européennes, Jean-Luc Mélenchon a lancé, ce jeudi, un appel au rassemblement de «l’opposition de gauche».

«Mais qu’est-ce qu’on attend pour faire campagne?» s’agace un militant du Front de gauche, pour qui les élections européennes du 25 mai prochain offrent un «boulevard» à la coalition. «Nous sommes les seuls à proposer un projet alternatif aux politiques d’austérité face à l’urgence sociale et démocratique, rappelle-t-il. Les seuls à pouvoir porter l’espoir du peuple de gauche. Mesurons bien notre responsabilité plutôt que de nous bagarrer de manière ridicule sur des affaires de logos.»

Un sentiment partagé de part et d’autre des rangs du Front de gauche, paralysé par ses divergences stratégiques pour les municipales. Le lancement de la campagne européenne avait été hypothéqué en décembre, après que le Parti de gauche a décidé «jusqu’aux municipales» de «suspendre sa participation» au Parti de la gauche européenne (PGE). En cause, le choix du PCF de se présenter sur des listes de rassemblement avec le PS dès le premier tour dans plusieurs villes, notamment dans la capitale. «On considère que préparer une campagne européenne avec un président du PGE qui appelle à aller à Paris aux municipales avec des représentants de la social-démocratie brouille notre message», avait alors fait valoir Martine Billard, coprésidente du PG.

Pour un document commun d’orientation politique:

«Nous pensons que l’engagement de cette campagne est urgent et devrait se mener en concomitance avec les élections municipales, affirmait pourtant Pierre Laurent, lors du Conseil national du PCF, le 23 janvier. Nous avons insisté sur cette urgence auprès de nos camarades du PG. Je crois pouvoir dire qu’elle est largement partagée dans les composantes du Front de gauche.» D’ores et déjà, des représentants de chacune des formations de la coalition se réunissent toutes les semaines pour travailler sur un document commun d’orientation politique. «Il faut vite recoller les morceaux, abonde la dirigeante communiste Marie-Pierre Vieu. On a la possibilité de mener une belle campagne, avec des listes ouvertes au mouvement social. Il faut vite se remettre autour d’une table pour faire aboutir notre plateforme commune, à laquelle on peut donner corps dans chaque grande région, en lien avec les luttes sociales locales. Rappelons-nous que l’exigence d’une autre Europe est à la base de la création du Front de gauche en 2009.»

Opposition de gauche:

Interrogé jeudi sur France 2 sur sa stratégie en vue des élections européennes, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel au rassemblement de «tous ceux qui se définissent comme l’opposition de gauche», des écologistes à la gauche du Parti socialiste, en vue de listes communes aux élections européennes. «Montrons au pays qu’on peut tracer une ouverture», a proposé le coprésident du Parti de gauche.

Un appel violemment rejeté dans la journée par une partie d’EELV, son ancien secrétaire national, Pascal Durand, dénonçant une «pure opération de communication, qui ne repose sur aucune proposition européenne, ni aucune vision de l’Europe à partager».

Joint par l’Humanité, le député européen EELV Yannick Jadot a jugé «inenvisageable » un tel rassemblement, fustigeant «l’instrumentalisation par Jean-Luc Mélenchon du débat européen à des fins personnelles». «Tout le monde voit bien qu’il cherche ainsi à régler ses comptes avec le PCF, en regardant si l’herbe est plus verte ailleurs.» Mêmes réactions au sein de l’aile gauche du PS, qui ne se retrouve pas dans l’idée d’une «opposition de gauche». «Nous ne sommes pas rigides. Si des écologistes ne se retrouvent pas dans cette idée, rassemblons-nous autour de celle d’une majorité alternative. L’essentiel est de faire échec à la politique actuelle et de redonner de l’espoir à la gauche», répond Éric Coquerel.

Soulever les ambigüités:

«Le conseil national de notre parti se réunit ce week-end pour réfléchir à ce qu’il convient de faire comme rassemblement le plus large possible», indique le secrétaire national du PG. La réunion devrait aboutir à l’écriture d’une résolution apte à soulever les ambiguïtés qui pèsent encore autour des intentions du parti de Jean-Luc Mélenchon. « Le Front de gauche ne doit pas se louper », plaide Olivier Dartigolles, pour qui, « rien ne peut justifier qu’on ne se mette pas en ordre de bataille ». Et le porte-parole du PCF de rappeler que « tout ce qui a présidé à la construction du Front de gauche est là, reconvoqué d’une manière d’autant plus décisive que si nous échouons, nous porterons une part de responsabilité face à la montée du populisme en Europe ».

Une Marche contre l’austérité. Pierre Laurent propose que la campagne du Front de gauche soit lancée, mi-avril à Paris, par une marche européenne permettant une grande mobilisation populaire « contre l’austérité en France et en Europe». Marche à laquelle pourrait participer le dirigeant grec de Syriza, Alexis Tsipras, qui est, pour le PGE, candidat à la présidence de la Commission européenne. Pour le secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne (PGE), l’ambition est «de mettre la gauche européenne anti-austérité, celle que nous incarnons avec Alexis Tsipras, le plus haut possible dans le maximum de pays».

Par: Maud Vergnol.

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