La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
26 Septembre 2014
Pour ne plus mentir et arrêter de diffuser l’illusion d’une Europe sociale qui serait compatible avec le capitalisme.
Étudions cette carte en couleur qui détermine par pays, le taux de pauvreté dans la population européenne en 2012. C’est un grand coup de massue pour les modèles allemand et nordique, les modèles politiques préférés des média et des politiciens européistes.
Comment peut-on imaginer qu’il y ait autant de misère et de pauvres en Allemagne, le « das modèle » alors que tous les jours sont vantées les performances économiques de ce pays où contester est un pêché, et qui vient de découvrir que pour vivre, il fallait un salaire minimum ?
Le pays des Mercos et des BM, de la « das qualité » tout comme le pays des Rolls et des JAG, de « the liberty d’entreprendre », les deux pays de la négation de la lutte des classes ont des pauvres et en grand nombre, presqu’autant que le Portugal, l’Italie ou l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie… et la Pologne de Solidarnosc et de Jean-Paul II.
La social-démocrate française, qui il y a quelques années, vantait les mérites du modèle social nordique Suédois et Danois, découvre que ces pays ont le même taux de pauvreté que la France, la Slovaquie ou la Hongrie…
Quant aux grecs, aux espagnols, aux roumains et aux bulgares, ils ont eux été sacrifiés sur l’autel européen : pour l’exemple ! Aujourd’hui, ils sont livrés aux spéculateurs et leurs pays sont démantelés.
Mais derrière les pourcentages, se cachent des millions de travailleurs pauvres dans chaque pays, ils sont 40 millions dans cette zone euro, c’est comme si l’ensemble de la population de la Grèce, du Portugal et de la Roumanie vivait avec moins de 200 euros mensuels ou que 65% de la population française vivait avec moins de 950 euros mensuels.
Rappelons cette citation de Jean Monnet, qualifié d’être un des pères de cette Europe : « La grande révolution européenne de notre époque vise à remplacer les rivalités nationales par une union de peuples dans la liberté et la diversité pour permettre un nouvel épanouissement de notre civilisation et une nouvelle renaissance, cette révolution a commencé avec la Communauté européenne»
Monnet était-il un porteur d’illusions utopiques ou un sérial menteur ? Ce qui est certain, c’est que 60 années nous séparent de cette déclaration et que l’illusion sociale d’une Europe épanouie a fait pschitt.
Mais ce n’était qu’une illusion mensongère pour masquer que derrière la carotte se cachait le bâton, et que derrière le bâton se cachait une autre réalité sociale, la misère et la pauvreté.
Une réalité matérielle intimement liées à l’exploitation capitaliste dans un grand marché où la concurrence libre et non faussée qui va s’étendre à l’Amérique du Nord dans le cadre de l’accord transatlantique. Cette trahison a créé plus de dégâts que deux guerres mondiales pour rendre feudataire des pays souverains et pour permettre aux fascistes battus, de revenir à pas de loup dans cette grande bergerie après avoir tué le camp socialiste qui nous protégeait encore de ces grandes folies et barbaries que sont l’impérialisme et la mondialisation.
Par: Cercle Ouvrier BMO.