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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979.

Au début des années 1970, la demande de pétrole augmente, en particulier aux États-Unis où l’extraction coûte de plus en plus cher. Les américains choisissent de s’approvisionner à bas prix au Moyen-Orient. Mais le dollar se dévalue et les pays exportateurs s’estiment exploités. Une vague de hausses des prix du pétrole a lieu.

Dans le même temps, les membres de l’OPEP tiennent un discours radical comme l’Algérie, la Libye, ou l’Irak, ou souhaitent une prise de participation progressive et affirment leur souveraineté sur leurs ressources pétrolières. Les relations se tendent en octobre 1973, au moment de la guerre de Kippour. Solidaires avec les Palestiniens, les pays arabes utilisent l’arme du pétrole : réduction du volume des exportations, embargo contre plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, quadruplement du prix du pétrole brut à 11,65 dollars, décision unilatérale des ajustements du prix du brut, prise de contrôle d’au moins 51 % des concessions non encore nationalisées.

La confusion s’en suit en occident. Les Etats-Unis envisagent un temps de ne plus faire appel au pétrole de l’Opep, puis prennent l’offensive en créant l’Agence internationale de l’énergie (AIE) (lien vers la page AIE). Totalement dépendants, les pays européens se divisent. La France, liée par l’histoire à de nombreux pays arabes, joue sa propre partition en souhaitant renforcer le rôle de l’ONU et repenser les conditions du dialogue Nord-Sud.

Ce sont les pays en développement qui font le plus brutalement les frais de cette hausse, puisqu’ils sont amenés à s’endetter auprès de la communauté internationale. Ce qui correspond à l’apparition du terrorisme international. En 1979, la chute du Shah, et le retrait du pétrole iranien, entraîne le deuxième choc pétrolier malgré les signes de reprise économique. Ce double choc, en moins de dix ans, modifie radicalement l’économie de la planète. La hausse des prix du brut rend économiquement rentable l’exploitation de gisements plus difficile d’accès que ceux du Moyen-Orient. L’exploration puis progressivement la production est relancée à de nombreux endroits : Indonésie, Afrique, mer du Nord, Amérique latine, URSS. Le pétrole s’avère rentable sur tous les continents. Même là où il est le moins abondant. Parallèlement, soutenues par les niveaux de prix et les enjeux politiques, les compagnies internationales investissent massivement pour l’innovation.

Ce double choc est finalement assez vite amorti par le fonctionnement du marché et les mesures d’adaptation prises dans les pays consommateurs. Les pays consommateurs baissent leur dépendance énergétique. Et les compagnies internationales gardent leur maîtrise en contrôlant, d’une façon ou d’une autre, les technologie d’exploration et de mise en valeur des gisement, mais aussi les capacités de raffinage et de distribution, le transport et trading.

L'instabilité politique en Iran, provoquée par le renversement du chah Mohammad Reza Pahlavi, et un contexte géopolitique particulièrement tendu sont à l'origine d'un deuxième choc pétrolier qui provoquera une hausse importante du prix du pétrole.

La baisse de production de l'Iran est compensée en partie par une hausse de production de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Mais la situation demeure instable, ce qui se reflète sur le prix du baril et celui que les consommateurs défraient à la pompe. La crise éclate réellement le 27 mars 1979, au lendemain de la signature d'un traité de paix entre Israël et l'Égypte. Les treize membres de l'OPEP procèdent alors à une augmentation de 9% du prix du brut qu'ils qualifient de « modeste et modérée ». Les membres de l'OPEP se permettent aussi d'ajouter des surtaxes, s'ils les jugent justifiables selon leurs intérêts. De plus, ils profitent de l'occasion pour accuser les compagnies pétrolières de récolter des surplus imprévus qui sont selon eux injustifiables. La réunion terminée, l'Algérie, la Lybie et le Nigéria annoncent qu'ils imposent un supplément compensatoire de 4$ par baril. Les États-Unis et les pays de l'Europe de l'Ouest déplorent ces augmentations. Le second « choc pétrolier », qui s'avère plus sévère que le premier, s'étale sur une période de près de trois ans. L'image des files d'automobiles en attente devant des stations service y reste associée. La hausse des prix pétroliers contribue également à la poussée inflationniste qui marque cette période. En 1980, le prix du baril atteint la somme record de 40$. Mais dès 1982, la situation se normalise. Au cours des années qui suivent, les pays occidentaux réussissent à renverser la situation quelque peu en favorisant de nouvelles sources d'énergie, des économies d'énergie et une augmentation de la production pétrolière dans différents points du globe (Mexique, Alaska, mer du Nord, etc.).

Léon de Busquey, « Les économies d'énergie : un investissement rentable »

«...Alors que par le passé, c'était le coup le plus bas de l'extraction d'une énergie primaire qui organisait la substitution d'une énergie à une autre (...) , c'est aujourd'hui la montée brusque et importante d'une ressource énergétique centrale qui bouleverse l'ensemble des données. La hausse des prix du pétrole a pour effet de rendre rentable, à court et à moyen terme, une très large série de solutions qui exploitent des formes d'énergie spécifiques. (...) Les nouvelles données créent des conditions propices pour qu'une politique de l'énergie soit enfin menée sur tous les fronts à la fois. Dans cette diversification énergétique les pouvoirs publics devront jouer un rôle central, car les sociétés multinationales tenteront de sauver leur capacité de production par le maintien d'une certaine croissance de la consommation énergétique, en même temps qu'elles diversifieront leurs investissements pour contrôler davantage de sources ou de procédés de consommation d'énergie. L'enjeu de cette course de vitesse est donc profondément politique. La survivance de choix politiques et techniques diversifiés dans nos sociétés industrielles en dépend. »

La Revue nouvelle (Belgique), septembre 1979, p. 132.

François Schlosser, « Pétrole : cinq années noires »

«...La crise qui a ému l'opinion la semaine dernière et la fermeture des pompes californiennes ont deux causes : une augmentation anarchique du prix du pétrole depuis quelques semaines et une baisse de l'approvisionnement d'origine iranienne. Les deux phénomènes sont évidemment liés : les hausses incontrôlées des prix ne sont possibles qu'en raison d'une pénurie brusque et conjoncturelle, due à la situation politique en Iran. Une crise de ce genre était bien attendue par les experts - mais pour un peu plus tard : on la situait vers 1984 ou 1985. À ce moment, la demande des prix industriels devait atteindre la limite de ce que l'Arabie saoudite pourrait fournir en poussant au maximum la production de ses champs pétrolifères. Ce que les experts avaient oublié, c'est que même l'Arabie saoudite, que l'on croyait totalement intégrée à Wall Street, vouée à la bonne santé de l'économie occidentale et dépendante de la politique américaine, pourrait finir par dire « non ». Or c'est ce qu'elle fait depuis quelques mois. »

Le Nouvel Observateur (France), 14 mai 1979, p. 53.

A ceux qui voudrait réecrire l'hitoire!

Définition et catégories

Un « choc pétrolier » est un phénomène de hausse brutale du prix du pétrole ayant une incidence négative sur la croissance économique mondiale. Selon les économistes, deux chocs pétroliers ont marqué l’histoire du XXe siècle : le premier en 1973, le second en 1979.

Depuis plus d’un siècle, le pétrole est l’un des moteurs fondamentaux de la croissance économique mondiale, d’où son surnom « d’or noir ». Le pétrole est utilisé directement ou indirectement dans un grand nombre de processus de production industrielle et de transport. Les variations de son prix ont donc un impact marqué sur la conjoncture économique. L’impact s’avère d’autant plus important qu’il n’existe pas de « bien de substitution de court-terme » au pétrole, c'est-à-dire de produit différent pouvant répondre rapidement aux mêmes besoins à un prix plus faible.

Les chocs pétroliers ont donc profondément affecté les économies à l’échelle mondiale.

Par extension, certains économistes spécialistes(1), journalistes(2),(3) et hommes politiques(4) considèrent l’augmentation des prix du pétrole à partir de la seconde moitié des années 2000, et son paroxysme en 2008, comme le troisième choc pétrolier.

Une explication économique simplifiée

Les facteurs explicatifs d’un choc pétrolier sont multiples et varient d’une crise à l’autre. Le déséquilibre entre l’offre et de la demande ainsi que les tensions géopolitiques constituent les deux grandes variables explicatives des variations du prix du pétrole.

Un choc pétrolier peut être dû à plusieurs facteurs.

Un « choc d’offre », qui lui même peut être du à :

  • une crise politique ou un conflit armé dans un pays ou un ensemble de pays producteurs ou de transit, telle la crise de 1973 mais aussi la révolution iranienne de 1979, suivie de la guerre ente Iran et Irak ;
  • une baisse volontaire de l’offre des pays producteurs.

Une augmentation non anticipée de la demande des pays consommateurs. C’est ce que l’on appelle un « choc de demande ». L’augmentation des cours du pétrole en 2008 peut être considérée comme un choc de demande.

Les conséquences principales

  • une hausse du niveau général des prix du fait de l’omniprésence des produits pétroliers dans l’économie des pays industrialisés (carburants des véhicules particuliers, carburants des véhicules de transport, carburants des machines agricoles et industrielles, pétrochimie, etc.);
  • une diminution de l’activité économique consécutive à une déstabilisation économique liée aux transferts monétaires massifs des pays importateurs de pétrole vers les pays exportateurs que provoque la hausse des prix du brut.

A l’inverse, un contre-choc pétrolier est une baisse brutale du prix du pétrole. Celle-ci intervient pour les raisons opposées à celle du choc.

Fonctionnement technique ou scientifique

Evolution de la production de pétrole de 1960 à 2009  (© US Energy Information Administration/ Annual Energy Review 2009)

Evolution de la production de pétrole de 1960 à 2009 (© US Energy Information Administration / Annual Energy Review 2009)

1973 : le premier choc pétrolier

La croissance économique fulgurante observée au cours des années 50-60 dans la plupart des pays industrialisés repose, entre autres, sur l’accès à un pétrole abondant et bon marché. Pendant les années 1960, la demande pétrolière croît de plus de 7% par an(5). Dès 1972, la production de pétrole aux Etats-Unis atteint(6) ce que les experts désignent comme un « pic pétrolier », c'est-à-dire le point de production maximale. Afin de pallier ce manque, les Etats-Unis importent une quantité toujours croissante de pétrole, notamment extrait au Moyen-Orient.

En parallèle à cette augmentation de la demande mondiale, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) formée en 1960 se réunit en 1970 et 1971 afin de revaloriser le prix du pétrole. L’union de ces grands pays producteurs au sein d’un cartel accroît considérablement leur pouvoir de marché sur la fixation des quantités mises en vente ainsi que sur le prix du baril.

Le 6 octobre 1973, l’Etat d’Israël est attaqué par une coalition d’Etats Arabes menée par l’Egypte et la Syrie. Cette guerre est prétexte à l’augmentation des prix du baril de brut décidée par l’OPEP en réponse au soutien de certains pays occidentaux à Israël. Lors de la conférence de Koweït le 19 octobre 1973, l’OPEP décide une augmentation de 70% des prix du baril et  quelques jours plus tard une réduction mensuelle de 5% de la production pétrolière. L’OPEP stabilise ensuite les prix moyens du brut autour de 12 $ de l’époque par baril, quatre fois le niveau d’avant la crise de 3 $.

1979 : le second choc pétrolier

La situation politique au Moyen-Orient se tend à nouveau à la fin des années 1970, notamment du fait des agitations révolutionnaires en Iran. Afin de se prémunir contre d’éventuels troubles, les compagnies pétrolières des pays consommateurs accroissent leur demande auprès des pays producteurs afin de constituer des stocks. Concomitamment à cette hausse de la demande, l’Arabie Saoudite décide de diminuer sa production de 1 million de barils par jour afin de réduire l’offre.

La révolution iranienne éclate fin 1978 et aboutit le 11 janvier 1979 à la chute du Shah. C’est le point de départ du choc pétrolier. La dégradation des relations entre l’Iran et l’Irak débouche sur une guerre de 1980 à 1988. La déstabilisation de ces deux grands pays producteurs de pétrole entretient les tensions sur le marché pétrolier au début des années 80. Au plus haut le baril de brut atteint 39 dollars soit, en tenant compte de l’inflation, l’équivalent de 100 dollars de 2008. Ce choc pétrolier entraînera le monde dans une crise économique jusqu’en 1982.

2008 : le troisième choc pétrolier ?

L'expression « troisième choc pétrolier » est utilisée par certains journalistes, économistes et hommes politiques pour désigner une augmentation des cours en 2008 initiée entre 2003 et 2005. Le « choc pétrolier » de 2008 est différent des deux précédents :

  • il n’est pas dû à une crise de l’offre causée par des instabilités géopolitiques, mais à un surcroît de demande ;
  • il est étalé sur plusieurs années, contrairement aux chocs ponctuels de 1973 et 1979. L’augmentation du prix du pétrole a l’amplitude des chocs précédents mais pas leur concentration dans le temps.

Sans facteur déclencheur ponctuel, la question de sa nature même se pose : choc pétrolier ou fluctuation conjoncturelle ?

Après avoir stagné à 20-25 dollars entre 1986 et 2003, le baril s’apprécie peu à peu sous l’effet de l’accroissement de la demande des pays émergents, notamment de la Chine et de l’Inde.

Les incertitudes quant à l’implication militaire des Etats-Unis en Irak ainsi que la spéculation à la hausse sur le prix du pétrole ont pour effet de renforcer cette dynamique.

Il faut également noter que les annonces de raréfaction des ressources pétrolières peuvent maintenir une tension sur le prix du baril, en faisant craindre une possible pénurie.

Enjeux par rapport à l'énergie

Conséquences économiques

Un choc pétrolier engendre d’abord un ralentissement de la croissance : une spirale négative s’amorce, par laquelle les ménages consomment moins, ce qui entraine une diminution de la production des entreprises. Ce ralentissement est source d’une augmentation du chômage et donc par effet de chaine d’une baisse encore accrue du pouvoir d’achat et ainsi de suite. Ces périodes de crise pétrolières peuvent donc engendrer des périodes de récession durant lesquelles le PIB (Produit Intérieur Brut) des pays ralentit sa croissance ou même diminue.

Choc de 1973

Entre octobre 1973 et janvier 1974, le prix du baril de brut est multiplié par quatre, passant de 2,3 $ à 11,6 $ (l’équivalent de 50 $ constants de 2008). L’augmentation du prix du pétrole orchestrée par l’OPEP engendre un ralentissement de la croissance mondiale et un accroissement de l’inflation.

Les déficits commerciaux extérieurs des pays occidentaux se creusent, tout comme les déficits budgétaires que les gouvernements consentent afin d’amortir les effets du choc. On assiste à une période de « stagflation » alliant faible croissance et augmentation rapide des prix.

Choc de 1979

Le prix du baril passe de 13 $ en 1978 à 30 $ en 1980 (l’équivalent de 100 $ constants de 2008). Les revenus pétroliers de l'O.P.E.P. sont, en dollars courants, multipliés par plus de 36. En 1980, ils atteignent 275 milliards de dollars. L’augmentation du coût de l’énergie cause le même effet de ralentissement économique que celui observé lors du choc de 1973.

« Choc » de 2008

L’augmentation des cours se poursuit jusqu’à atteindre un pic record de 144,27 $ à New-York le 2 juillet 2008. Les conséquences à moyen terme de l’augmentation du prix du pétrole dans les années 2000 sont encore difficiles à évaluer, notamment à cause de la crise financière qui s’est déclarée fin 2008.

Prix nominal du pétrole (en bleu) et prix réel tenant compte de l’inflation (en orange)

Prix nominal du pétrole (en bleu) et prix réel tenant compte de l'inflation (en orange)(7) 

Deux variables peuvent influencer l’évolution du prix du pétrole : le taux de change et le taux d’inflation.

  • Le pétrole est côté en dollars. Son prix perçu dépend directement du taux de change entre le dollar et la monnaie locale.Un baril à 100 dollars coûte par exemple :
  • 133 euros dans le cas d’un taux de change de 0,75 (0,75 dollars pour 1 euro):
  • 100 euros dans le cas d’une parité euro/dollar (1 dollar pour 1 euro);
  • 80 euros dans le cas d’un taux de change de 1,25 (1,25 dollars pour 1 euro).
  • Si l’on compare les prix du pétrole entre deux années différentes, l’inflation doit être prise en compte. A titre d’exemple, le prix « courant » du baril en 1979 est d’environ 35 dollars, en revanche si l’on tient compte de l’inflation, son prix « constant » en dollars de 2009 est de 90 dollars.

Conséquences sur le secteur énergétique

Les deux plus grandes zones de consommation de pétrole lors des deux premiers chocs pétroliers sont les Etats-Unis et l’Europe de l’Ouest.

Les mesures prises par les pays victimes des chocs pétroliers de 1973 et 1979 concernent essentiellement les énergies fossiles. Des programmes d’exploration pétrolière hors du Moyen-Orient sont lancés, notamment en Mer du Nord, en Alaska et en Afrique de l’Ouest afin de diversifier les sources d’approvisionnement en or noir. Le charbon et le gaz, des ressources matures et rapidement disponibles, sont mises à contribution afin de pallier les insuffisances énergétiques. Des centrales nucléaires sont également construites, notamment en France, aux Etats-Unis et au Japon.

En mettant en lumière la sensibilité géopolitique du Moyen-Orient ainsi que le pouvoir de marché dont dispose le cartel de l’OPEP, les chocs pétroliers des années 70 poussent les pays à diminuer leur consommation et à trouver de nouvelles sources d’énergies. Des programmes de recherche sur les énergies alternatives sont financés. C’est à cette période que l’on assiste à la naissance, entre autres, des filières solaire et éolienne. Trop coûteuses, ces technologies sont pour la plupart mises de côté après le contrechoc pétrolier de 1985. L’augmentation du prix du pétrole dans les années 2000 relance toutefois ces énergies alternatives.

Consommation de pétrole par région en millions de barils par jour (© BP Statistical Review of World Energy June 2010)

Consommation de pétrole par région en millions de barils par jour (© BP Statistical Review of World Energy June 2010) : La consommation mondiale de pétrole a chuté de 1,2 millions de barils par jour. Il s’agit d’une deuxième baisse consécutive et comme pour la production de pétrole, la plus forte baisse depuis 1982. 

Futur

La crise financière et économique de 2008 a ralenti la croissance et la demande de pétrole, causant une nette diminution du prix du baril, qui s’est cependant redressé à partir de 2010, sous l’effet de la vigoureuse reprise des pays émergents. L’accroissement inévitable à moyen terme des besoins énergétiques mondiaux et l’épuisement progressif des ressources (selon les études sur le pic pétrolier, la production mondiale de pétrole conventionnel  aurait déjà – ou devrait sous peu – atteindre son maximum) laissent penser que de nouveaux chocs pétroliers pourraient survenir dans les années à venir.

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