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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

LOI TRAVAIL: petit recul gouvernemental mais nous sommes très loin du compte ! LA LUTTE CONTINUE.

Photo d'illustration - Philippe Martinez (CGT) - source: lexpress.fr

Photo d'illustration - Philippe Martinez (CGT) - source: lexpress.fr

Loi Travail : « Ça va se jouer dans la rue...»,

prévient Philippe Martinez

Au gouvernement qui propose d'assouplir — un peu — sa loi Travail, Philippe Martinez, le numéro un de la CGT, répond que ça ne suffit pas. Le bras de fer continue.

C'est l'impasse. Mercredi 29 juin 2016, le Premier ministre Manuel Valls a reçu les organisations syndicales, sur la loi El Khomri. Et, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis quatre mois, le gouvernement leur a présenté deux modifications du texte de loi. S'il n'est pas question de revenir sur le fameux article 2, qui donne la primeur des accords d'entreprise sur les accords de branche (temps de travail, déclenchement des heures supplémentaires etc.), le gouvernement dit être prêt à y mettre des garde-fous. Ainsi, la pénibilité et l'égalité professionnelle ne seront négociées qu'au niveau de la branche. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, considère ces avancées « largement insuffisantes ». Interview.

François Hollande affirme, une nouvelle fois, dans une interview aux « Echos » publiée ce jeudi, qu'il ne touchera pas à l'article 2. Il n'écarte pas non plus de recourir au 49.3. Qu'en pensez-vous ?

PHILIPPE MARTINEZ. Ce n'est pas un scoop. Comme son Premier ministre, le président de la République n'écoute pas le peuple. Pour le 49.3, on peut entendre qu'il se trompe une fois. Mais deux, ça confirme que lui et son gouvernement sont bien éloignés de la vie des citoyens et des travailleurs. Ils ne veulent pas trouver de solutions. Face à un tel mur, comme souvent, ça va se jouer dans la rue.

Le gouvernement a commencé à adapter sa loi. Y voyez-vous l'effet de votre mouvement ?

Evidemment. Le gouvernement peut dire ce qu'il veut, mais la mobilisation pèse et l'a obligé à lâcher du lest. Ce qui est pris, n'est plus à prendre. Manuel Valls recule petit à petit. Mais nous sommes encore très loin du compte. Manuel Valls ne peut pas faire comme si rien ne se passe dans le pays. L'opinion publique est clairement défavorable à ce texte. La question de la hiérarchie des normes (NDLR : le fameux article 2) demeure. Nous avons redit au Premier ministre qu'il y avait un risque de dumping social. Il nous a répondu : j'assume ce risque. Valls ne veut pas dialoguer.

En adaptant son texte, comme il vient de le proposer, le gouvernement peut-il diviser le front syndical ?

Entre la CGT et les autres organisations syndicales, dont Force ouvrière, il n'y a aucun problème. J'ai croisé Jean-Claude Mailly aujourd'hui (hier), nous avons exactement les mêmes positions sur le respect de la hiérarchie des normes. Nous n'avons aucune différence d'appréciation sur le projet gouvernemental.

L'été est souvent fatal aux mouvements sociaux. Le temps joue-t-il contre vous ?

On a mobilisé et nous allons continuer à le faire. Il y aura de nombreuses initiatives cet été, notamment dans les villes départs du Tour de France pour discuter avec la population. Ensuite, à la rentrée, nous aurons de nouveau l'occasion de montrer que nous ne sommes pas d'accord avec cette loi.

Oui, mais elle sera alors définitivement adoptée...

Une loi votée peut ne jamais être appliquée. Le contrat première embauche en est l'exemple. La loi avait été adoptée en 2006 mais les décrets n'ont jamais été publiés.

Comment interprétez-vous la fermeté de Manuel Valls ?

On a l'impression que, pour lui, ce qui se passe dans la rue n'existe pas. C'est grave. La loi Travail est pour le Premier ministre une façon de se construire son avenir politique. L'enjeu de cette loi, c'est l'avenir des salariés et pas de déterminer qui sera candidat à l'élection présidentielle. J'ai l'impression que ces échéances électorales le préoccupent plus que la loi Travail !

Y'aura-t-il dans les heures qui viennent d'autres contacts avec Matignon ?

Je sors aujourd'hui (hier) du bureau de Manuel Valls sans date de rendez-vous. Mais, bon, il a mon numéro de téléphone. Et, au cas où il n'aurait pas bien compris, je veux bien lui réexpliquer les choses.

le 30 juin 2016

 

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#Actualité sociale

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