Des élections anticipées auront lieu le 22 mars en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, a annoncé la Présidente socialiste (PSOE) de la région, Susana Diaz. Elle a décidé d'avancer le scrutin d'un an en estimant que la coalition de gauche (PSOE et Izquierda Unida) au pouvoir à Séville était devenue trop instable.
Premier test électoral en Espagne permis par la coalition écolo-communiste Izquierda Unida
Izquierda Unida était membre de la coalition au pouvoir en Andalousie depuis les régionales de mars 2012. Il dispose de 12 sièges au parlement régional (11.3% des voix). Le PSOE ne devait son maintient à la tête de la région que grâce au soutien des communistes. Or la coalition écolo-communiste, Izquierda Unida (IU), a opéré «un virage radical» selon la présidente de la région Susana Diaz. IU dénoncant les dérives autocratique de la Présidente de la région et les affaires de corruption qui touchent le PSOE.
Entre le PSOE et IU rien ne va plus.
Le test sera important pour le PSOE, ce dernier conteste le leadership à Podemos, ce nouveau parti (aux contours bien floue) qui se revendique antilibéral et hors du système. Dans la bataille les sociaux démocrates engagent l'étoile montante du PSOE, la présidente sortante, Susana Diaz.
"Nous pensons que nous allons enregistrer un résultat très important en Andalousie", a déclaré lundi le secrétaire d'organisation de Podemos, Sergio Pascual, en conférence de presse à Madrid. Effectivement les derniers sondages créditent Podemos de 18,9% des voix (et 20-22 sièges).
Podemos refuse l'alliance avec Izquierda Unida
IU appelle à l'unité populaire. La convergence entre IU et Podemos est nécessaire déclare Alberto Garzón, 29 ans, député communiste d'Andalousie. Il regrette le refus de Podemos de discuter avec IU pour ces élections anticipées, parlant "d'une erreur historique" de la part du parti de Pablo Iglesias.
La volonté de Podemos de s'exprimer comme une force "apolitique", fondée sur la nécessité de parler vrai et non d'idéologie conduit ces dernier a refuser tout rapprochement vers IU. De plus Podemos n'a pas de structure pleinement opérationnelle en Andalousie, à un mois et demi des élections au parlement de la Région autonome.