16 Avril 2014
Le discours du Premier ministre a été mal accueilli parmi les députés socialistes. A la CGT, on dénonce un gouvernement «dur avec les faibles, faible avec les durs».
Le député PS de la Nièvre Christian Paul a vivement réagi sur Twitter aux mesures d'économie annoncées par le chef du gouvernement, estimant par ailleurs que de nombreux députés socialistes avaient été «atterrés» par les déclarations de Manuel Valls «Nous étions 150 députés et nous avons écouté dans un silence de mort ces annonces», a dit Christian Paul. D’autres députés PS qui avaient, comme lui, voté la confiance au gouvernement ont fait part de leur désapprobation, comme Michel Pouzol sur Twitter.
«Sur la forme, on prend de vitesse la majorité parlementaire pour la mettre devant le fait accompli alors qu’on nous avait promis un dialogue en amont», a expliqué Christian Paul, à l’origine de l’appel pour un contrat de majorité avant le vote de confiance qui avait recueilli une centaine de signatures parmi les députés. «Sur le fond, nous n’avons pas été élus pour organiser la perte de pouvoir d’achat des retraités, des fonctionnaires et des salariés qui bénéficient de prestations sociales», a ajouté le député de la Nièvre, proche de Martine Aubry, qui votera contre «en l’état» le 30 avril sur le «programme de stabilité» des finances publiques.
Laurent Baumel, du collectif de la Gauche populaire, prévoit quant à lui «de sérieuses difficultés pour le gouvernement pour le vote du 30 avril». «Les élections municipales n’ont rien changé. On va dans le mur», a-t-il dit.
Par: