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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Une journée au coeur du 36e congres PCF.

Une journée au coeur du 36e congres PCF.

Le 36e congrès du PCF s’est donc ouvert le jeudi 7 février au soir. A gauche pour de vrai! nous devions y être. Alors, lorsque le service de presse nous a confirmé notre accréditation, autant le dire, nous étions ravis. D’autant que nous n’y serions pas seuls. Nath, du Cri du Peuple, serait de la partie à nos côtés. Et franchement, les enjeux de ce 36e congrès du Parti Communiste français sont réels. Car, en 2014, deux élections d’importance se dérouleront: les municipales et les européennes. Aussi, l’issue de ce congrès conditionnera, chacun le sait, l’avenir du Front de Gauche tout entier.

L’ambiance est donc au travail. Les congressistes débattent, proposent des amendements, les votent, les repoussent parfois. Clairement, il faut affirmer le rejet d’un système de libre échange sans règle, sans foi ni loi. Clairement, le budget que les libéraux viennent d’adopter en Europe est en contradiction totale avec la ligne politique que les studieux délégués communistes souhaitent pour le pays et au delà pour l’Europe. Les représentants de la gauche de différents pays, en particulier de l’Amérique Latine, sont impressionnés par cette gauche sérieuse que certains sociaux libéraux tentent de discréditer, à l’instar d’un Jean-Christophe Cambadélis qui n’a décidément rien compris à ce que doit être la gauche. Non Monsieur Cambadélis, le PCF ne se mélenchonise pas, non Jean-Luc Mélenchon ne se radicalise pas. Hier le Front de Gauche était contre la règle d’or, contre l’austérité, contre la politique économique de l’offre, contre les plans sociaux organisés par un Medef plus écouté que jamais. Aujourd’hui le Front de Gauche n’a pas changé d’avis, un point c’est tout. L’ambiance est au travail donc. Et il n’est pas question de déranger ces délégués qui lisent attentivement les propositions de modification du texte qui sera mis aux votes plus tard dans le week end.

Alors nous nous éclipsons pour nous rendre dans le hall d’entrée où les gens vont, viennent, boivent un café. Surtout, ils poursuivent les débats, discutent âprement mais fraternellement. Quand arrive Jean-Luc Mélenchon. Il n’est pas invité, il est chez lui, comme les responsables du Parti communiste seront chez eux lors du prochain congrès du Parti de Gauche, fin mars à Bordeaux. La presse le poursuit. Mais lui s’arrête pour saluer un ami, un militant ou un “simple” membre de l’organisation. Rassurez-vous lecteurs d’A gauche pour de vrai! Il parlera à la presse, mais plus tard. Le moment est au salut, le moment est aux camarades.

Puis, l’instant politique commence. Face à la caméra d’une chaîne d’infos, celui qui a été le porte voix du Front de Gauche à la présidentielle l’affirme: “le climat à l’égard des salariés est dûr. Y compris physiquement, lorsque les forces de l’ordre s’en prennent à des ouvriers qui veulent simplement et modestement défendre leurs emplois”. Et il poursuit: “le Front de gauche sera l’alternative de gauche aux prochaines échéances de 2014”. Le journaliste le harcèle, cherche la faille, la brèche qui pourrait laisser entendre qu’une divergence est possible entre lui et le PCF le jour même de son 36e congrès. Mais rien de ce qu’espère le journaliste n’arrive.

C’est tout le contraire, l’absolu contraire même qui se produit. Mais hors caméra. La vérité ne se joue pas dans l’artifice d’une mise en scène. Des amis se retrouvent. On sent la complicité, la proximité de ces hommes. Leurs regards ne se croisent pas furtivement, ils s’arrêtent sur l’autre. Leurs sourires en disent plus que toutes les explications. La main posée sur le bras de l’autre indique leur proximité. Dans ce petit salon improvisé c’est bien plus qu’une scène d’amitié qui se joue. C’est l’unité d’un Front de Gauche plus solide que jamais. Car entre ce Pierre Laurent, ce Jean-Luc Mélenchon et cet Eric Coquerel, à l’évidence, l’unité n’est pas feinte.

Par: A gauche pour de vraie.

Une journée au coeur du 36e congres PCF.
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