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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Municipales : le Parti de gauche veut la jouer solo

Municipales : le Parti de gauche veut la jouer solo

"Il y a un devoir d'honnêteté : on ne peut pas faire une manifestation contre le ministre le samedi, et aller voter pour lui le dimanche", a lâché Jean-Luc Mélenchon, critiquant l'indécision du PC.

Le coprésident du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon a défendu avec force mardi 3 septembre la constitution de listes autonomes du Front de gauche à Paris pour les municipales, critiquant la "danse du ventre" du PC, qui hésite encore entre une alliance avec le PS et avec le PG.

"J'ai peu de goût à me mêler des élections municipales, pour la raison que c'est à d'autres de mener la bataille. Mais (...) Paris pour nous est le cratère du Front de gauche, c'est là où il doit se donner à voir", a déclaré Jean-Luc Mélenchon au cours d'une conférence de presse aux côtés de la candidate du PG à la mairie de Paris Danielle Simonnet, et de l'ancienne conseillère de Paris Clémentine Autain, membre du Front de gauche, venue apporter son soutien "personnel" à Danielle Simonnet."

Les militants parisiens du PC, l'une des deux composantes principales du Front de gauche avec le PG, doivent se prononcer sur la stratégie de leur parti à la mi-octobre. Ils devront trancher entre deux options : l'alliance avec le PS dès le premier tour des municipales, comme en 2001 et en 2008, ou l'alliance avec le PG, en cohérence avec les dernières élections nationales.

Contrairement au PC parisien, qui souligne la dimension avant tout locale de l'élection parisienne, Jean-Luc Mélenchon s'est attaché à mettre en exergue sa dimension nationale et la nécessité là plus qu'ailleurs d'une "cohérence" politique.

Il y a un devoir d'honnêteté : on ne peut pas faire une manifestation contre le ministre le samedi, et aller voter pour lui le dimanche. Le ministre ou ses avatars, c'est-à-dire tous ceux qui le soutiennent", a-t-il expliqué.

De plus, les élus Front de gauche "seront plus nombreux" s'ils sont autonomes que s'ils négocient avec le PS une alliance dès le premier tour. Enfin, la constitution de listes autonomes permettra selon Jean-Luc Mélenchon de mobiliser un électorat sinon tenté par l'abstention. "Il n'existe aucun enthousiasme aujourd'hui en faveur des 'solfériniens' et de leurs avatars locaux", a-t-il ironisé.

Alors que sept des neuf composantes du Front de gauche se sont prononcées pour des listes autonomes à Paris, Jean-Luc Mélenchon a dit ne pas douter que les militants communistes "trancheront dans le sens de l'autonomie et de la fraternité".

"Ne pas être "des marchands de tapis"

Il a en revanche critiqué la "danse du ventre" des dirigeants parisiens du PC. "Ce n'est pas très habile d'aller de l'un à l'autre, d'aller voir les socialistes puis de venir voir les autres camarades en disant 'celui qui donne le plus aura notre main'. Nous ne voulons pas être un deuxième choix, nous voulons être le choix du coeur".

Le conseiller de Paris PG Alexis Corbière a de son côté regretté que les propositions du PC en vue d'une éventuelle alliance soient plutôt "en recul". Sur une quinzaine de conseillers de Paris, le Front de gauche pouvant "raisonnablement" espérer être élus, le PC en réclame désormais 12, contre 10 avant la pause estivale, et veut s'arroger la totalité des têtes de liste, ce qui n'est pas "acceptable", a-t-il précisé mardi soir.

Interrogé, le président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris Ian Brossat a souligné que les communistes n'étaient pas "des marchands de tapis". "Les discussions que l'on a porte sur les enjeux du projet d'abord", a-t-il affirmé.

"Le Front de gauche doit apporter du positif. On ne peut pas être dans le dénigrement de tout ce qu'on a contribué à faire", a-t-il dit.

Le groupe PCG-PG compte actuellement dix élus, dont 8 PC et 2 PG.

Par Le Nouvel Observateur avec AFP.

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