La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
27 Août 2013
Jean-Marc Ayrault vient d’annoncer les grandes lignes de cette une énième réforme sur les retraites. C’est effectivement la troisième en dix ans que les pouvoirs en place, de droite comme de gauche, veulent adopter. Ce qui est paradoxale, c’est que l’on peut aisément affirmer qu’il s’agit d’une continuité politique que j’ai du mal à nommer républicaine.
En fait, il s’agit d’appliquer les mêmes recettes avec les mêmes arguments. On nous rabat les oreilles sur l’espérance de vie qui s’allonge et sur le déséquilibre financier des régimes. Mais ces arguments libéraux ne tiennent pas. Redisons, une fois de plus, que la véritable cause du déséquilibre est à rechercher dans la baisse relative de l’activité économique et l’augmentation du chômage de masse.
Le premier ministre nous annonce qu’il ne veut pas toucher à l’âge légal d’ouverture des droits. Très bien ! Mais cela ne veut rien dire si on allonge la durée de cotisation. Les périodes d’inactivités sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues dans une carrière aujourd’hui.
Les régimes seront donc toujours en déséquilibre si on reste figé sur cette logique purement dogmatique. C’est pourquoi les décisions portent aujourd’hui sur l’augmentation des cotisations sociales. La hausse des cotisations patronales et salariales sera progressive sur quatre ans: 0,15 point en 2014, puis 0,05 en 2015, 2016 et 2017, soit au final 0,3 point pour les actifs comme pour les employeurs en 2017. Le compte pénibilité, lancé en 2015, sera financé par les entreprises.
Mais, le MEDEF sort rassuré de ces premiers entretiens. Jean-Marc Ayrault s’est prononcé en faveur d’une nouvelle « baisse du coût du travail ».
La durée de cotisation requise pour une retraite à taux plein s’élèvera à 41 ans et trois trimestres en 2020, sera ensuite portée à 42 ans en 2023, 42 ans et un trimestre en 2026, 42 ans et demi en 2029, 42 ans et trois trimestres en 2032, et 43 ans en 2035.
Cette politique est un puits sans fond !