7 Août 2013
Ils ont exigé de pouvoir baisser les salaires, de nous changer de poste ou nous déplacer d’un site à l’autre et licencier sans justifier en cas de refus, et ils menacent maintenant nos formations et nos retraites. Nous jeunes, ne voulons pas être au cœur de nouvelles régressions sociales !
Le gouvernement dit vouloir mettre le paquet sur le rapprochement du lien formation-entreprise, or, pour celles où ça existe déjà, c'est là que ces formations sont les plus précaires: la formation est délivrée en contrepartie de l'exploitation, et seulement en contrepartie. Il faut trouver une entreprise qui accepte de nous embaucher pour la moitié du temps de notre formation, et trouver un stage, parfois même trouver un stage dans une entreprise autre, sinon, tu dégages. Résultat, le droit à la formation est mis sur la sellette, et fluctue en fonction des caprices de l'économie de marché. Les entreprises s'en mettent plein les poches, grâce aux grasses subventions dont elles bénéficient, et jettent le jeune pour en toucher d'autres : en alternance, dans 50% des cas, l'entreprise arrête le contrat avant la fin de la formation.
A l’heure où la France et les pays d’Europe battent des records de chômage, il faut rompre avec cette politique de chômage de masse et de précarité qui ne sert que les profits des actionnaires. Nous proposons :
L’interdiction des licenciements boursier pour rompre avec la dictature des actionnaires
Le smic à 1700€ Brut et la fin des exonérations de cotisations sociales
Le statut de l’apprenti, de l’alternant et du stagiaire pour mettre fin aux abus et garantir une rémunération à 100% de l’emploi occupé
Le service public de l’information, l’orientation, l’insertion professionnelle et l’accompagnement des jeunes
De véritables pouvoirs d’interventions des lycéens, des étudiants, des apprentis, des salariés et des usagers sur leurs lieux de vie, de travail, d’étude et sur les services publics
BLOG/MJC.