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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Jean-Luc Mélenchon : le ministère de la parole

Jean-Luc Mélenchon était l'invité de "questions d'info" aujourd'hui sur LCP, avec le Monde, l'AFP, et France Info. L'ancien candidat à la présidentielle n'a rien perdu de sa verve depuis la présidentielle. Il est toujours indigné, même après l'arrivée d'un président socialiste à l'Elysée.

Indignez-vous ! le mot d'ordre de Stéphane Hessel convient tout à fait à Jean-Luc Mélenchon, d'où son hommage à la modernité du résistant mort aujourd'hui. "Je souhaite à tous d'avoir autant de fraîcheur d'esprit et de capacité d'indignation qu'il en avait lui à 95 ans, car j'en connais qui sont beaucoup plus jeunes et qui dont déjà complètement amortis, habitués à la souffrance des autres et qui ne feront rien.

- Il avait quand même rejoint le Parti socialiste, ça vous a déçu ?

"Ça prouve sa candeur et sa naïveté de jeune homme, parce qu'il a cru que ça pouvait s'arranger, que les socialistes allaient pouvoir être autre chose que des sociaux libéraux, il s'est trompé, mais je ne lui en veux pas."

Les socialistes. La voilà la source  de l'indignation de Jean-Luc Mélenchon.Des socialistes qui laissent prospérer les violences, à l'en croire.

"Imaginez-vous que ce soit sous monsieur Sarkozy qu'il y ait eu 2 personnes qui s'immolent devant un Pôle-Emploi. Imaginez-vous que ce soit monsieur Guéant qui ait fait un tir de flashball sur un ouvrier de 25 ans qui vient à Strasbourg, vous imaginez l'action révolutionnaire participer à une manifestation. Ça veut dire que nous nous habituons à une élévation de la violence sociale, de la violence de l'ordre établi pour maintenir l'ordre. Vous avez un ministre de gauche qui a l'air de faire un concours avec son prédécesseur dans le passé Jules Moch, lui aussi faisait tirer sur les ouvriers, alors c'était des balles, maintenant c'est avec des flashballs. C'est une espèce de compétition pour qui va être le plus dur, le plus austère, le plus violent, va contrôler le mieux. Les mots deviennent d'une violence terrible."

Des socialistes qui évoluent... tel Henri Emmanuelli qui estime qu'il faut poser la question de la durée des cotisations retraites. Ce qui attriste Jean-Luc Mélenchon.

"C'est très douloureux pour moi de l'entendre parler comme ça. Alors c'est un changement de pied tout à fait extraordinaire, qui me déçoit, qui m'attriste, qui me peine, car Henri a toujours été du bon côté toutes ces années, et quand c'était pas facile pour lui. C'est consternant."

Consterné, Jean-Luc Mélenchon. Consterné par l'exercice du pouvoir pratiqué par les socialistes et leurs alliés.

Le co-président du Parti de gauche qui estime donc incarner une alternative à gauche.

La persistance de la crise économique renforce ses convictions. Tout comme le résultat des élections en Italie.

"La société européenne toute entière est en train de se cabrer. Et la chaîne va craquer quelque part, j'en suis absolument sûr, je ne sais pas où, je ne sais pas quand même, mais j'en suis certain. c'est pour ça que j'ai créé le front de gauche avec mes camarades, pour qu'il y ait une force politique d'appui, On va se battre pour ça, pour être le recours, pour être ceux qui peuvent proposer une politique alternative. On a là des choses à proposer "

Jean-Luc Mélenchon qui soutient la proposition de loi du Front de gauche visant à amnistier les syndicalistes condamnés sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Et qui estime à cette occasion qu'il faut " tordre le bras de François Hollande en espérant que ça lui fasse mal ". Un propos musclé, que Jean-Luc Mélenchon assume.

"Je rencontre le président de la République, nous en parlons. Il me dit : " oui, c'est très intéressant, je le note, tu as raison, on va en parler ". Il ne fait rien. Je le revois une deuxième fois, il me dit : "Ah oui, mais je ne suis pas saisi ". Qu'est-ce qu'il fait ? Il me balade et il me ment, S'il me dit : " je ne suis pas saisi " et qu'il l'est. Donc il est normal à partir de là que je monte le ton. "

Car donner de la voix, c'est la seule arme dont dispose désormais Jean-Luc Mélenchon, il l'admet.

"Qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'autre ? je n'ai que le ministère de la parole, donc qu'est-ce que je peux faire ?... ".

Jean-Luc Mélenchon détenteur du ministère de la parole, donc.

Par FranceInfo.

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R
Le PS de Solférino, le PS des chambres, députés et sénateurs, ce PS là est notre ennemi définitivement ; attention à ce que certains marioles du PCF pensant plus à leur gamelle qu'à leurs convictions ne le devienne aussi ; ceci étant dit gardons raison car la grande majorité de nos camarades sont bien plus conscients et sages que les quelques notables égarés et affamés.<br /> Au lendemain des législatives,<br /> j'avais prévenu que nous ne tarderions pas à avoir ce genre de comportement se manifester, j'avais à l'époque provoqué un tollé du coté de Clermont, aujourd'hui les mêmes vont demander des comptes, comme dit tout arrive en son temps, tout ça pour dire qu'aujourd'hui,<br /> il n'est plus temps de parler des municipales, chacun y palliera dans son coin au mieux et en essayant de respecter la ligne du parti, comme le dit si bien Jean-Luc Mélenchon ces élections (municipales) sont affaires d'hommes et d'équipes dirigeantes plus que de parti politique, cela n'est pas vrai pour les grandes métropoles de province et Paris où là c'est uniquement affaire politique.<br /> Non ce qui nous presse aujourd'hui de préparer et ceci activement ce sont les élections européennes, car c'est elles qui déterminera l'avenir politique et les grandes tendances du futur, et notre combat ce situe là.<br /> Ne recommençons pas la même erreur que pour les législatives qui ne furent absolument pas préparées, ni ne démarrons pas trop tard nos actions comme nous le fîmes pour la présidentielle, souvenez vous 6 mois de retard, ne dit-on pas que le temps perdu ne se rattrape guère.<br /> <br /> Alors préoccupons nous de l'Europe, et de ce qui s'y passe, pour aborder armés les élections européennes, et laissons les tambouilles municipales s'activer dans les arrières boutiques qui ne nous concernent pas, nous irons voter en notre âme et conscience pour ceux qui méritent nos voix localement.<br /> La bataille des européennes sera décisive pour l'avenir des populations travailleuses du continent tout entier, tout bouge de partout, jusqu'en Bulgarie, nous l'avons appris hier, ne restons pas les yeux braqués sur nos clochers, essayons de sortir du franco-français, cela nous aidera dans la lutte contre les libéraux de tous crins et leurs oligarchies qui ne nous trompons pas sont elles internationalistes.
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