La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
10 Septembre 2013
Qu’est-ce qui différencie l’actuel président de son prédécesseur ? Presque rien. Politiquement, de crainte de représailles des ultralibéraux de la planète, Hollande a mis ses pas dans ceux de son « déplorable » prédécesseur, en reniant ses idéaux humanistes et en trahissant le peuple de gauche qui l’a élu ! Du sarkozysme sans les injures !
Hollande se tromperait gravement s’il s’imaginait avoir été élu sur ses idées et grâce à sa personnalité. Il n’est un secret pour personne que Sarkozy le fou inquiétait de plus en plus de Français, en particulier au sein de la droite modérée, chrétienne en particulier. A juste titre, au regard du comportement outrancier de l’agité et du bilan calamiteux de ses cinq années passées à l’Elysée. En vérité, Hollande n’a fait que bénéficier du rejet, par une majorité de Français excédés, de son prédécesseur.
Le hollandisme : du sarkozysme édulcoré
Le plus ahurissant, c’est qu’au lieu d’en tirer la leçon, Hollande, certainement en accord avec ses convictions profondes, n’a pas rompu avec l’idéologie assassine du président des riches. La sanction dans l’opinion n’a pas tardé. Il est, peu glorieux record, avec Sarkozy, le président dont les Français ont la plus piètre appréciation !
Les réticences de la vraie gauche à l’égard de l’ex-patron du PS ont rapidement été justifiées par les choix d’un homme qui, une fois élu, s’est montré d’emblée un président acquis au libéralisme. Longtemps même avant l’élection présidentielle de 2012, Mélenchon, qui le connaît très bien, avait sérieusement mis en doute la sincérité des idées socialistes de Hollande. Les faits ont donné raison au chef de file du Front de Gauche.
Oublié le socialisme, malgré les intentions « fermement » affichées d’en découdre avec la toute puissance des financiers. Intentions qui sont bien vite apparues comme autant d’incantations destinées à donner de lui l’image d’un vrai président de gauche, que ses affidés ont impérativement besoin de porter dans les sections ou fédérations.
A l’approche des élections municipales de 2014, il convenait, et convient toujours, tant le trouble est perceptible chez les sympathisants socialistes, de ne pas décourager davantage des militants, quelque peu déboussolés par l’orientation carrément libérale de leur chef suprême.
Que réserve-t-il comme mauvaise nouvelle aux retraités ?
La tromperie de Hollande sur la question de la retraite en a écœuré plus d’un. Au sein même de son camp, des voix se sont élevées, comme celle de Gérard Filoche, pour que le président « socialiste » rétablisse les droits au départ à 60 ans ! Hollande a au contraire entériné la loi scélérate de Sarkozy, d’octobre 2010. Que réserve-t-il comme énième mauvaise nouvelle aux futurs retraités ? Les Français se laisseront-ils à nouveau berner ?
Autre trahison : Florange ! Les promesses faites aux ouvriers d'Arcelor-Mittal, de contraindre Mittal à investir pour pérenniser l’activité du site industriel, n’engageaient en vérité que ceux qui les croyaient.
Au lieu de s’atteler à résoudre les véritables problèmes des Français, Hollande a choisi de faire diversion. L’exemple le plus frappant est l’empressement à voter la loi sur le mariage des homosexuels. Même si la question peut, légitimement, interpeller la société, n’y avait-t-il pas plus urgent comme problème à régler ?
Un président gestionnaire qui plaît aux financiers
Quelle aubaine pour la droite umpéiste que ce faux président de gauche cafouilleur, qui ne cesse de décevoir son électorat. Qui se paie le luxe d’offrir le poste de Ministre du Budget au plus malhonnête de ses « amis » : affaire Cahuzac ! Qui fait le sale boulot de redressement des comptes de l’Etat à sa place.
Une droite pourtant à terre, affaiblie comme jamais, qui s’étripe dans des combats d’ego enragés, entre les virulents ambitieux (Copé), les insipides velléitaires (Fillon) et les éternels revanchards extrême-droitistes (Sarkozy et sa clique mafieuse). Une droite, de surcroît, embourbée dans la succession d’affaires judiciaires « généreusement » léguées par son immense timonier.
En réalité, derrière l’apparence d’un président débonnaire, Hollande maîtrise à la perfection le double langage qui lui permet de masquer son absence de vision politique. C’est un pur produit formaté ENA. Ancien auditeur à la Cour des Comptes, il confond politique et comptabilité. Il reste engoncé dans le costume étriqué de « bon » gestionnaire. Ce qui interdit toute vision novatrice, toute capacité de rompre avec un système qui, de fait, lui a permis d’accéder à la première magistrature, toute volonté de changer en profondeur les règles de la société France, et partant, celles de l’Europe.
C’est un vrai faux président de gauche, qui rassure l’ultralibéral Barosso (futur ex-président de la Commission Européenne), les marchés financiers, l’OTAN et les Etats-uniens, grâce à ses menées guerrières (Mali).
Manque d’audace en matière de progrès social
Après s’être fourvoyée avec son piteux prédécesseur qui a aggravé la dette de l’Etat, les inégalités sociales, et fait régresser, comme nul autre, les conditions d’existence des Français, la France avait besoin d’un président audacieux en matière de progrès social. Hollande ne démontre pas, jusque-là, ce courage !
La gauche « bobo » a repris des couleurs et succédé à la droite « bling-bling ». C’est, en réalité, la même caste friquée, déconnectée des réalités du peuple français, qui conserve le pouvoir. Tous les pouvoirs. Y compris médiatique ! Des Français qui ont l’impression de vivre sur une autre planète lorsqu’ils voient s’agiter ce petit monde politicien, mis en valeur par les mêmes pseudo journalistes qui servaient la soupe à Sarko et qui la servent aujourd’hui, sans état d’âme, à Hollande. Ils sont entre eux !
La très mauvaise impression laissée par François Hollande au cours des quinze premiers mois de sa présidence restera dans les mémoires. Surtout dans celle des couillonnés de gauche qui se comptent par millions. Contraints de la fermer, amers, trahis, cocufiés ! On ne les reprendra pas de sitôt à voter socialiste ou Hollande !
« Rien n’est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d’espérer. » Machiavel.