La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
24 Avril 2013
La situation s'aggrave très vite. Rarement les salariés n'ont vu leurs droits remis en cause à ce point. La loi dite ANI votée par l’Assemblée Nationale permet entre autre au patronat de diminuer les salaires, d'allonger le temps de travail, de licencier.
L'exploitation des salariés sans limite devient un droit. Les patrons se justifieraient par des « difficultés » économiques ? On voit ce qu’il en est en regardant les scores des profits et la bourse.
Les tenants du capital, le gouvernement socialiste et ses amis, des confédérations syndicales complices signent des accords sur le dos des salariés. Ces confédérations avec la CFDT trahissent les salariés et leurs adhérents.
Tout ce beau monde est au service du capital. Une fois de plus la démonstration est faite avec cet accord que l'association capital/travail est un leurre. Leurs intérêts sont antagoniques. Les salariés de plus en plus exploités paient les profits faramineux du capital. Parallèlement l'industrie de notre pays est délocalisée, elle devient exsangue pour permettre au capital de maintenir un taux de profit maximum. Un chiffre : les paradis fiscaux abritent près de 32.000 milliards de dollars. Et les capitalistes de notre pays ne sont pas les derniers à profiter de ce système nécessaire au capital dont la moralisation est une énorme plaisanterie. On a vu ce qu'a donné la « moralisation » des banques en 2008.
Le bilan de ce 9 avril, bien tardif pour appeler les salariés à lutter a néanmoins rassemblé plus de 120 000 manifestants. Le manque de conviction des confédérations qui combattent cette loi scélérate a limité l’ampleur de cette journée. La grande majorité des députés a voté pour. Rien d'étonnant ! Après avoir instrumentalisé une fois de plus la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC pour qu'elles approuvent des accords inqualifiables, le PS et le gouvernement n'avaient plus qu'une étape à franchir, celle du vote de ses parlementaires. C’est maintenant fait.
Cette journée du 9 avril ne doit être qu'une étape. La mobilisation doit s'amplifier non seulement pour faire tomber cette loi scélérate mais plus largement pour imposer des discussions sur les salaires, l'emploi, la santé, la retraite, l'éducation. Tous ces sujets qui font le quotidien du salarié et de la population. Revendications qu'il faut transformer en riposte de masse, une riposte organisée et déterminée.
Le 1er mai approche. Journée de lutte traditionnelle, soyons dans ce contexte politique et social des millions dans la rue à refuser la loi du capital. Rarement dans le pays la nécessité de s'unir pour lutter contre le capital et ses soutiens n’a été aussi grande.
La CFDT qui avec le gouvernement socialiste sert le patronat et le capital, refuse de participer à la manifestation syndicale unitaire...
Ce qui sera déterminant c’est l’action des millions de personnes qui ne supportent plus les conditions de vie et de travail qu'ils subissent pendant que d'autres se roulent dans l'argent.
La réussite des luttes passe par l'unité des salariés, de la population contre le capital. Elle est indispensable pour gagner.