La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
16 Septembre 2013
Le gouvernement a dévoilé ce mercredi son projet de budget 2014. Les services publics d'un côté, les particuliers de l'autre, vont supporter la majeure partie des 15 milliards d'économies budgétaires. Les entreprises, elles, seront bichonnées.
Des économies à la hâche. C'est ce qu'a promis le gouvernement ce mercredi en annonçant les objectifs de son projet de budget 2014. Quinze milliards d'économies sur le budget de l'Etat. L'effort est qualifié par Jean-Marc Ayrault de "sans précédent". Même la droite au pouvoir n'avait jamais osé.
Le dogme des 3%
Il ne s'agit pas là de redéployer des crédits vers un plan de croissance ou de soutien aux salaires ou au pouvoir d'achat. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici annonce le retour du dogme du 3% de déficit public cher à Bruxelles et à la troika Union européenne, FMI et Banque centrale européenne. Et puisque l'hôte de Bercy reconnaît que la croissance sera plus faible que prévue (0,9% au lieu de 1,2% escompté) et que les prévisions de déficits publics prennent le sens inverse (4,1% du PIB en 2013 au lieu des 3,7% prévus), il a choisi d'abattre ses ciseaux de la rigueur à 80% sur le budget de l'Etat, le gouvernement ayant déjà tiré un peu trop sur les hausses d'impôts.
L'Elysée et Matignon entendent tenir leurs engagements auprès de la Commission européenne, en parvenant à 3,6% de déficits publics en 2014, puis en repassant sous le plafond européen des 3% fin 2015, comme réclamé également par Bruxelles. La France n'a d'ailleurs pas le choix, depuis la ratification du dernier traité européen comprenant la règle d'or budgétaire et les nouvelles prérogatives de contrôle de Bruxelles sur les budgets des 28. "Le rythme de réduction des déficits ne va pas aussi vite que nous le voulons", a reconnu le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve, estimant que c'était le fait "essentiellement" de "la conjoncture européenne et internationale".
18 milliards d'efforts
Pour y parvenir, le gouvernement a fait ses choix:
"C'est un projet de loi de finances offensif et juste qui soutient la croissance d'aujourd'hui et prépare la croissance de demain", a commenté Pierre Moscovici, évoquant un projet "courageux, réformiste", qui "n'a pas été facile à conduire". Mais il ne faudra pas compter sur l'Etat pour participer au soutien de la croissance. Concrètement, mis à part l'Education nationale et à un degré moinde l'Intérieur et la Justice, tous les services de l'Etat vont voir leurs effectifs poursuivre leur diminution. Les missions de services publics vont aussi en prendre un nouveau coup, avec de nouvelles coupes claires dans les budgets d'intervention de l'Etat. Le détail de ces coupes viendra plus tard.
Par : L’Humanité.