La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
2 Février 2017
Groupe VIVARTE : le coût du capital, un mal que les pouvoirs publics refusent de combattre [CGT]
Fusions, restructurations, fermetures de magasins et suppressions de près de 800 emplois, voici ce que souhaite le PDG « job killer » de Vivarte à ses salariés pour l’année 2017.
Chez Vivarte, comme dans de nombreuses entreprises, c’est le coût du capital qui est néfaste au développement du groupe. Les 17000 salariés du géant de l’habillement vivent depuis plusieurs années sous le coup de restructurations permanentes dénuées de toute stratégie commerciale visant à développer l’activité du groupe. L’objectif, répondre aux ratios de rentabilité exigés par les fonds d’investissements, même si cela passe par la désorganisation du réseau de distribution et la mise en place de ruptures de stocks dans les magasins, comme en ont témoigné de nombreux salariés dans la presse.
Cette cynique situation ne laisse pas indifférente la CGT et ses militant-es tant sur les questions sociales qu’économiques. Lutter contre le chômage, c’est parler de la question du coût du capital sur l’appareil productif et sur l’emploi.
Au-delà de l’actualité qui frappe les salariés du Groupe Vivarte, la CGT revendique la tenue d’Assises Nationales sur le coût du capital afin que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités :
-en légiférant sur l’encadrement des opérations financières (type Leverage Buy-Out : rachat d’entreprise par endettement, structuration par filiale pour réduire l’impôt sur les bénéfices…) ;
-en contrôlant l’utilisation du CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) et du CIR (Crédit Impôt Recherche) ;
-en favorisant l’investissement dans l’emploi et l’appareil productif via la Banque Publique d’Investissement en préservant cette dernière de la logique financière.
La CGT
Montreuil, le 26 janvier 2017
Sous le regard indifférent de l’État, les salariés de Vivarte victimes de fonds d’investissement vautours
L'intervention de la sénatrice Cécile Cukierman (Groupe Communiste, Républicains, Citoyens) :
VOIR ÉGALEMENT LE LIEN CI-DESSOUS:
La Halle, André, Naf Naf, des enseignes du géant de l'habillement Vivarte aujourd'hui dans la tourmente. 141 magasins La Halle aux chaussures pourraient fermer sur 650 points de vente. À la clé...
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/plans-sociaux/vivarte-700-emplois-menaces_2034379.html