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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Philippe Martinez, dirigeant de la CGT : « Qui est moderne et qui est ringard ? »

Philippe Martinez

Philippe Martinez

Siège de la CGT, à Montreuil. Philippe Martinez — Secrétaire général de l’un des plus grands syndicats du pays (fondé en 1895, il compte aujourd’hui 680 000 salariés adhérents), fils d’un combattant des Brigades internationales et ancien technicien de la métallurgie aux usines Renault — nous reçoit dans son bureau. Derrière lui, un casque de docker du Havre et un T-shirt féministe. Martinez fut, lors du mouvement social contre la loi Travail, au printemps dernier, l’un des nombreux visages de la contestation — au point d’être décrit par les majordomes du pouvoir libéral comme « l’homme qui veut mettre la France à genoux » (Le Figaro) et assimilé, avec sa Confédération, à Daech (Le Point). Rien moins. Nous le retrouvons donc le mouvement retombé afin de parler, recul étant mais toujours aux prises avec le moment politique présent, modernité à la Macron, histoire syndicale, violences, transition énergétique et sexisme au travail. 

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Vous commencez comme technicien chez Renault en 1982, au lendemain de la victoire François Mitterrand, quelle est l’ambiance qui règne alors ?

Je suis arrivé chez Renault un an après son accession au pouvoir. J’avais eu quelques petits boulots auparavant, un peu de chômage, mais rien à voir avec ce que peuvent vivre les jeunes aujourd’hui — les délais pour accéder à un CDI sont dix fois plus long qu’à l’époque. C’était donc mon premier boulot stable, mon premier CDI, et donc un événement dans ma vie. Cette année-là, pour les salariés et tous les travailleurs, les réformes gouvernementales étaient plutôt socialement innovantes. J’en ai d’ailleurs bénéficié puisqu’il avait été décidé que pour mille départs en retraite chez Renault, il y aurait mille embauches : j’ai fait partie du contingent des mille jeunes qui ont remplacé les mille qui partaient. Je n’ai pas croisé tout de suite les militants de la CGT mais ils m’ont raconté plus tard qu’il y avait beaucoup d’euphorie chez les salariés et un peu plus de réserve chez les militants CGT, qui se demandaient, eux, combien de temps ça allait durer. Mais c’était une ambiance un peu particulière ; certains surévaluaient le changement — c’était un vrai changement d’avoir un président de gauche, il n’y avait plus eu de ministre communiste depuis 1947 —, certains avaient peur ; d’autres, la majorité, étaient euphoriques. Et il y avait des militants lucides. Mais l’atmosphère était plutôt joyeuse.

LIEN VERS LA SUITE DE L'ENTRETIEN CI-DESSOUS:

#Actualité FRANCE

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