La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
22 Octobre 2016
Le philosophe a peu goûté la manière dont le chef de l'État a résumé sa pensée dans "Un président ne devrait pas dire ça...". Une sottise, lui rétorque-t-il.
« Monsieur le Président, la coutume est aujourd'hui de ne pas lire les livres eux-mêmes, mais ce qu'il en est dit dans le journal. Cela fait gagner du temps, mais expose à certaines bévues », lui rétorque l'intellectuel dans cette lettre ouverte publiée dans Le Monde. « J'ai tenté d'expliquer dans maints ouvrages, à grand renfort d'exemples historiques, que ce que l'on appelle vulgairement nostalgie n'est pas ce qui tire en arrière, mais ce qui pousse en avant les hommes d'action et, en particulier, les révolutionnaires. »
« Vous n'avez guère eu l'occasion, paix et bonheur obligent, de fréquenter cette espèce assez singulière, qui vous aurait permis de vérifier par vous-même le constat de Péguy : Une révolution est un reculement de tradition, l'appel d'une tradition moins parfaite à une tradition plus parfaite... Mais les réformistes non plus n'échappent pas à cette loi générale, celle du progrès humain », ironise l'écrivain. « L'humanité a l'étoffe du temps, elle n'est rien dans l'instant, et c'est le souvenir réactualisé du mémorable qui la fait à chaque reprise avancer », ajoute-t-il, soucieux visiblement de convaincre le président.
Et l'ancien conseiller de François Mitterrand de regretter que la gauche au pouvoir n'ait pas pris le temps de « commémorer dignement » le 80e anniversaire du Front populaire. « Cela ne m'aurait pas paru passéiste, mais prometteur », estime-t-il. « Me prêter l'idée que la France a disparu, quand elle connaît tout bonnement une métamorphose, c'est m'attribuer une sottise proche de la calomnie », conclut le philosophe.
Par: l'AFP