La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
29 Août 2016
Le 18 juin 1936, une insurrection militaire partie du Maroc espagnol marque les débuts de la guerre civile. Dès le départ, les républicains se trouvent dans une situation particulièrement délicate, la majorité de l'armée ralliant le camp factieux. Dès le 20 juillet, José Giral, président du Conseil espagnol, adresse un télégramme à Léon Blum lui demandant l'envoi d'armes et d'avions. L'ambassadeur espagnol à Paris précise la nature des armements demandés : 20 bombardiers, 8 mitrailleuses, 8 canons, 250 000 balles de mitrailleuses, 4 millions de cartouches et 20 000 bombes. Léon Blum accepte de satisfaire les demandes espagnoles.
En quelques semaines cependant, Blum révise sa position et revient sur son accord initial. Trois facteurs poussent à ce revirement. L'annonce de l'aide française au gouvernement républicain espagnol entraîne une violente campagne de presse des journaux de droite contre Léon Blum et le Front populaire. Le Parti radical, membre du gouvernement, est opposé à la guerre. Enfin, la Grande-Bretagne, après les accords de Munich, continue de faire plaisir à Hitler et n'a guère de sympathie pour la République espagnole.
Léon Blum abdique et déclare la non-intervention de la France en août 1936. Les fonds de la République d'Espagne restent bloqués en France et la patrie des droits de l'homme renie tous ses traités commerciaux et militaires avec sa voisine républicaine. Des Brigades internationales se lèvent pour défendre la République espagnole.
Mais le gouvernement espagnol, dirigé par le socialiste Juan Negrin, estime alors prioritaire le rétablissement de bons rapports avec la France et le Royaume-Uni afin d'obtenir la levée de l'embargo sur les armes et le renvoi des troupes étrangères qui soutiennent les factieux. Pour cela, il se soumet à la décision de la Société des nations et dissout les Brigades internationales le 21 septembre 1938.
Or, les soldats allemands et italiens demeurent en Espagne aux côtés du général Franco.
Le 1er avril 1939, celui-ci devient le dictateur de l'Espagne. Il prend le titre de Caudillo, duce en Itaien, führer en allemand. La France reconnait le régime fasciste et nomme le maréchal Pétain comme ambassadeur en Espagne. Lui deviendra Chef de l'Etat Français après son coup d'état en juillet 1940.
Par: El Diablo
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