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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Refusons la haine de classe anti-CGT attisée par les médias dominants (un appel d’intellectuels français et étrangers).

Refusons la haine de classe anti-CGT attisée par les médias dominants (un appel d’intellectuels français et étrangers)Un appel d’intellectuels français et étrangers contre la fascisante campagne anti-C.G.T.
 
 
Alors que " classe ouvrière en tête" la part la plus active du monde du travail et de la jeunesse est à l’offensive pour sauver un acquis fondamental, alors que la répression d’Etat et la violence policière s’abattent sur nombre de syndicalistes en résistance (Air France, Goodyear, etc.), une odieuse campagne de désinformation et de haine relevant d’un mépris de classe néo-versaillais vise la Confédération Générale du Travail et les autres syndicats d’étudiants et de salariés qui refusent l’ainsi-dite Loi Travail.

Dans ces conditions, le rôle des intellectuels fidèles au devoir d’esprit critique n’est pas de hurler avec les loups, ni de tresser des louanges aux « syndicalistes » qui accompagnent ou précèdent le dé-tricotage des conquêtes sociales de notre peuple (retraites, sécurité sociale, service public, droit du travail, etc.). Ceux qui veulent rester fidèles aux Lumières doivent au contraire dénoncer la nocivité du projet dit « El Khomri », cette transposition en droit français de l’euro-diktat du 15 juillet 2015 qui prescrit la déréglementation du marché du travail en France, mais aussi en Belgique (Loi Peters) ou en Italie (le « Job Act » de Matteo Renzi). 

 Le rôle des intellectuels critiques est d’abord de lire la loi par eux-mêmes. Chacun verra alors que l’ « inversion de la hiérarchie des normes » du droit social dynamitera les salaires ; entreprise par entreprise, elle permettra aux patrons de combat de contourner les conventions collectives en faisant du chantage à l’emploi ; de cette manière, les rémunérations, les protections légales et les conditions de travail de tous seront tirées vers le bas, y compris pour finir dans la fonction publique. Il convient aussi de rappeler que le rôle d’une « gauche » digne de son nom n’est pas de rabougrir sans fin les conquêtes sociales au nom de la « modernité » en pavant la voie des « LR » et du FN.

 Il faut aussi redire que ce n’est pas la classe ouvrière qui bloque le pays : c’est le grand capital, le MEDEF, le CAC-40 (avec ses délocalisations et son « optimisation fiscale »), l’UE néolibérale et les gouvernements maastrichtiens successifs qui minent le développement de notre pays en détuisant les services publics et la protection sociale mis en place par le Front populaire et par le CNR. Ceux qui détruisent, non seulement « l’image de la France à l’étranger », mais la République française elle-même, ce sont ceux qui rampent devant les eurocrates de Bruxelles et Francfort, ceux qui négocient dans notre dos le funeste Traité transatlantique, ceux qui rallient les guerres impérialistes de l’OTAN, ceux qui imposent une austérité salariale sans fin pendant que les PDG du CAC-40 s’octroient des revenus indécents, ceux qui soumettent notre pays à une politique, à une langue, à une pensée et à une économie uniques.

 Quant à la violence, elle n’émane pas des militants qui font respecter les décisions majoritaires des ouvriers ou des étudiants en lutte, mais de ceux qui imposent une loi qui ne figurait nulle part dans le mandat présidentiel de François Hollande ; une loi que M. Valls impose au Parlement réticent au moyen du 49/3, sans parler des violences policières qui frappent d’honnêtes gens en lutte pendant que les méga-fraudeurs du Panama et des autres paradis fiscaux coulent des jours tranquilles.

 Intellectuels et travailleurs nous-mêmes, nous soutenons les salariés en lutte car si la loi scélérate passait, non seulement l’offensive thatchérienne tous azimuts qui suivrait très vite araserait l’héritage progressiste de notre pays, mais toutes les bases sur lesquelles repose l’activité sociale et civique des intellectuels (éducation, culture, recherche, santé, etc.) seraient encore plus gravement menacées qu’elles ne le sont déjà aujourd’hui.  C’est donc nous-mêmes, l’avenir du pays, l’esprit critique, la démocratie et le progrès social que nous défendons en appelant les intellectuels de progrès de notre pays à afficher une solidarité sans faille avec les courageux ouvriers des transports, de la chimie, de la métallurgie, de l’énergie, etc. qui bloquent les casseurs de France et qui défendent l’avenir de notre peuple et de sa jeunesse !

Par El Diablo

 

Signataires France :

Georges Gastaud, philosophe (62), Annie Lacroix-Riz, chercheuse en histoire contemporaine, professeur émérite (Paris VII) ; Aymeric Monville, éditeur (92) ; Jean-François Dejours, professeur de philosophie (62) ; Aurélien Bernier, auteur (Poitiers) ; Antoine Manessis, ancien enseignant à l’Université P. Mendès-France (38) ; Gilda Landini, professeur agrégée d’histoire (78) ; Aurélien Djament, mathématicien, CNRS (44) ; Jean-Pierre Combe, ingénieur polytechnicien (19) ; Jean-Luc Pujo, écrivain, rédacteur en chef du site www.politique-actu.com ; Jean-Pierre Sienkiewicz, professeur agrégé de sciences physiques (24) ; Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais (62) ; Philippe Cadiou, professeur de philosophie (59) ; Rémy Herrera, économiste (75) ; Nicolas Desré, professeur de philosophie (Orléans) ; René Couke, psychanalyste (59) ; Fadi Kassem, professeur agrégé d’histoire (78) ; Jean-Claude Houseaux, médecin (84) ; Ivan Lavallée, professeur émérite des Universités (33) ; Salim Lamrani, maître de conférences à l’Université de La Réunion ;  Mireille Popelin, enseignante retraitée, auteur (69) ; André Prone, environnementaliste, essayiste ; Christophe Coffinier, journaliste (13) ; Marie-France Fovet, professeur de philosophie retraité ; Daniel Dubois, professeur de mathématiques à l’ESPE (59) ; Yves Letourneur, agrégé de philosophie ; Claude-Emile Tourné, docteur en médecine, ostéopathe-acupuncteur (66) ; Francis Combes, poète ; Laurent Nardi, professeur de français (74) ; Jean Salem, philosophe, professeur à l’Université Paris-1 Sorbonne ; Marc-Olivier Gavois, professeur, rédacteur en chef de la revue théorique Etincelles ; André Tosel, philosophe, professeur émérite de l’Université de Nice ; 

S’associent à cet appel :

John Catalinotto, professeur de mathématiques à l’Université de la ville de Nex-York ; Quim Boix, membre du Conseil présidentiel de la Fédération syndicale mondiale ; Angeles Maestro, médecin en santé publique (Madrid) ; Carlos Frabetti, écrivain (Catalogne) ; Stefanio Russo, Rome ; Miguel Urbano Rodrigues, a. député portugais au Conseil de l’Europe, organisateur des Rencontres de Serpa ; Jorge Beinstein, professeur émérite de l’Université nationale de La Plata, Argentine ; Maurizio Fratta, journaliste, Magione (Italie) ; Serge Deruette, professeur à l’Université de Mons (Belgique) 

SOURCE:

 

#Actualité FRANCE

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