Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
citoyen18.overblog.com

La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon.

Dans le quotidien béarnais à grand tirage, « La République des Pyrénées » (28 mars 2016), un dirigeant local et national de mon parti, le PCF, tient des propos méprisants à ton égard, te conseillant de « partir ensemble en pèlerinage à Lourdes », avec le centriste Jean Lassalle, « puisqu’apparemment ils (vous) entendent des voix ».

Ce n’est ni très élégant ni très respectueux. « La présidentielle rend fou », dit ce dirigeant. Le quotidien évoque la longue absence de la vie politique béarnaise de ce dernier et qualifie son « retour » de « tranchant ». Laissons ce type de tranchant aux longs couteaux des ambitions politiciennes. Ce n’est pas notre monde.

Ni nos valeurs, ni nos pratiques.

Camarade Mélenchon,

Je me souviens des grands meetings à Pau où tu contribuas à rassembler des milliers de Béarnais, Basques, Landais... C’était l’époque du forcing « pour avoir Jean-Luc », au service bien entendu d’ambitions politiques. Et tu étais là, mouillant la chemise.

Militant communiste à Pau depuis 25 ans, j’en connais les « spécificités » locales, les ressorts de chacun, l’obsession de certains pour « la com », les photographes, les caméras... au détriment du terrain.

Si je m’en tiens aux voix, aux voix communistes et Front de gauche, aux municipales comme aux régionales, à Pau et au-delà, beaucoup ont manqué au rendez-vous. La politique se nourrit d’idées, mais elle passe aussi par les hommes. Au lieu d’invectiver un partenaire, de le jeter désormais comme un kleenex, balayons devant notre porte. Les coups bas aux effets désastreux ajoutent à l’atomisation de la gauche de transformation sociale, au manque de confiance entre camarades, aux fractures déjà béantes, et nuisent à l’indispensable dynamique anticapitaliste. Cette gauche de rupture, au-delà de ses divisions actuelles, veut sortir du cadre capitaliste pour construire une société solidaire, juste, de partage, d’inclusion sociale, écologique, de biens communs, de socialisations, d’implication citoyenne, à tous les niveaux...

En tant que communiste palois, je tiens à te dire, camarade Mélenchon, combien les propos tenus à ton égard par un dirigeant communiste, m’ont indigné. Je te prie d’accepter mes excuses, au nom d’un maillon de ce parti dramatiquement affaibli et pourtant si nécessaire aux combats de classe d’aujourd’hui, le PCF ; au nom aussi de ce bel idéal communiste qui structure et structurera ma vie jusqu’au bout.

Jean ORTIZ  ; Maître de Conférences honoraire, PAU.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article