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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Et pourquoi pas un MILITANT OUVRIER, tel Mickaël WAMEN, pour porter la colère populaire à la PRÉSIDENTIELLE ?

Mickaël WAMEN sur le plateau de Canal + (capture d'écran)

Mickaël WAMEN sur le plateau de Canal + (capture d'écran)

 

Mickael Wamen, ex-Goodyear : « La colère doit s'exprimer dans la rue » - Extrait du Grand Journal de Canal Plus, lors de l'émission du 13 janvier 2016. Mickael Wamen, ex-salarié de Goodyear, syndiqué CGT, porte la parole des salariés condamnés à de la prison ferme pour avoir défendu leur travail.

Et si...

Les médias sont pleins de bruits et de fureur concernant la future élection présidentielle.

Qui sera candidat ? A droite comme à gauche, les grandes manœuvres ont commencé. Les professionnels de la politique, dans chaque camp, mais pour un programme voisin, promettent à la population du « sang et des larmes ». Au nom de la crise. Et les candidats à la candidature se bousculent, s'observent, rompent des lances, et annoncent, à qui mieux mieux,  les nouveaux sacrifices à consentir pour que les actionnaires du CAC 40 puissent voir, année après année, leurs dividendes augmenter.

De plus en plus de Français sont las du cinéma qui leur est imposé par les médias.

Comment pourraient-ils se passionner pour des joutes qui opposent Pierre ou Paul à Jacques et se retrouver en 2017 face au choix Sarkozy- Hollande, comme ils s'étaient vus confrontés en 2012 au match Hollande-Sarkozy. Depuis neuf ans déjà, les Français  ont payé la note de l'un et de l'autre, et la venue dans l'arène d'autres ambitions du même tonneau, de lieutenants des deux présidents, impatients de pouvoir, dans l'une ne serait qu'un mauvais remake  d'un film démodé.

Déjà, les électeurs désertent les urnes. Moins d'un Français sur deux sacrifie au devoir électoral. Et jusqu'au récent dimanche où trois élections partielles voyaient, dans l'une, les abstentions approcher des 80%, l'ensemble des candidats de l'arc-en-ciel politique se partageant les 20% restants...

Un avant-goût de ce qui nous attend en 2017 ?

Pourtant la colère populaire s'étend et commence à s'exprimer publiquement. Dans les rues de nos villes et sur les routes de nos campagnes. La bataille sociale peut faire descendre sur le pavé des foules hostiles à la politique menée par le pouvoir PS au bénéfice de l'oligarchie.

Mais c'est cette même politique que nous promettent, à qui criera le plus fort, la myriade de prétendants des Républicains  qui se voient déjà régner à l'Elysée.

Alors que faire ? A quels saints se vouer ?

La soi-disant « gauche de la gauche » est absente des écrans-radars de la politique. Elle s'est mise aux abonnés absents. Sans perspective de rupture, sans critique fondamentale des choix imposés au peuple français. Elle propose simplement de teindre  les tentures de la scène pour faire plus gai. Rien sur l'oligarchie, qui garrotte la France et son peuple pour s'en annexer toutes les richesses, rien sur l'aliénation de notre pays dans le cadre de l'Union européenne, rien sur la subordination de notre économie aux intérêts étrangers, US d'abord, allemands en second.

 

Alors, faut-il se résigner à regarder passer le train, dans un pays sans gare ? Allons-nous laisser la place sans combattre au pouvoir politique de l'argent-roi ?

Et si notre colère se muait en volonté d'opposer au mur d'argent une force populaire organisée, combative et visible politiquement ?

Et pour lui servir de figure de proue, pourquoi ne pas songer à faire appel à un militant qui a fait ses preuves dans le combat quotidien, un ouvrier défenseur intransigeant des travailleurs, solidaire de leur misère, pour porter,  sans attendre, la colère populaire aux Présidentielles, un militant tel que Mickaël Wamen, le leader de chez Goodyear, victime de la répression d’Etat et condamné, avec 7 de ses camarades à 9 mois de prison, pour avoir osé défier l'autorité ?

Notre paysage politique en serait immédiatement  changé.

 

Par: Jean LÉVY.

 

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