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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Incompréhension ?

Incompréhension ? [L'Humanité]Incompréhension ? La reculade serait cocasse si l’enjeu n’était si grave. Voilà donc la présentation du projet de loi sur la réforme du Code du travail reportée de quinze jours afin de se donner le temps de « lever les incompréhensions et corriger ce qui doit l’être », selon les mots de Manuel Valls. On lit déjà sur les réseaux sociaux les blagues et les retours à l’envoyeur.

Quelles incompréhensions ? En fait, il semble bien, enfin c’est ce que l’on pourrait croire, que c’est le gouvernement qui n’a pas compris que le pays, précisément, avait très bien compris. La ficelle est énorme et elle a des années d’usure.

Quel gouvernement depuis quelques décennies n’a pas affirmé à chaque fois qu’un de ses projets ne passait pas qu’il fallait de la pédagogie. Que Manuel Valls, Emmanuel Macron et Mme El Khomri nous expliquent en quoi travailler plus en gagnant moins serait un progrès. Qu’ils nous expliquent en quoi le plafonnement des indemnités prud’homales serait bénéfique aux licenciés, comment les nouvelles facilités de licenciement offertes au patronat protégeraient les salariés. La ficelle usée est au bord de la rupture.

Croit-on vraiment à l’Élysée et Matignon que ce report de quinze jours va changer la donne ? Là encore, le gouvernement tente d’éviter ce qui ressemble à une vague de fond en parlant de « coquilles, de scories et d’erreurs qui ont donné aux syndicats le sentiment qu’on était revenu sur des garanties sur l’aménagement du temps de travail ». Il faudrait « toiletter » le texte, comme on le dit pour un caniche.

On ne peut évidemment s’y tromper. Ce report est le premier effet de la mobilisation qui n’a cessé de grandir depuis une semaine avec une irruption massive des réseaux sociaux sur le terrain social, une intervention tout aussi forte des organisations de jeunesse, une reprise en main de leur rôle par les syndicats. Mais l’enjeu, ce n’est pas le report, c’est le retrait. Combien de temps faudra-t-il au gouvernement pour comprendre ?

Par: Maurice Ulrich.

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E
Si nous lâchons là ce sera fini. Ne nous berçons pas d'illusions, les syndicats proche du PS et soit disent réformistes, veulent en enfumer et donner raison au patronat. N'attendons rien d'eux et contons que sur notre volonté de conserver le peut qui nous reste.
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