La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
24 Février 2016
« Vous n'êtes pas seulement ministres du lundi au vendredi, mais tout le temps, week-end compris. » Manuel Valls n'a pas vraiment pris de gants pour faire passer le message à l'ensemble du gouvernement, réuni jeudi à Matignon : la sécurité des ministres n'est pas une option, mais une obligation.
Et au diable les états d'âme... Autour de la table, les dix nouveaux ministres et secrétaires d'Etat nommés lors du dernier remaniement étaient particulièrement visés. La veille déjà, les 37 chefs de cabinet du gouvernement qui organisent la vie quotidienne d'un ministre s'étaient vus « briefer » par Matignon. « Cela a été clair : interdit de sortir sans être accompagné par un officier de sécurité », souffle un participant.
Ce qui est évident pour les pontes du gouvernement habitués à être suivis comme leur ombre par les fonctionnaires du SDLP (service de la protection du ministère de l'Intérieur) l'était visiblement beaucoup moins pour les petits nouveaux.
« C'est nécessaire, même quand je me déplace à la Réunion ? » s'est ainsi benoîtement étonnée la secrétaire d'Etat chargé de l'Egalité réelle, Ericka Bareigts, par ailleurs députée PS de l'île.
Estelle Grelier, élue de Seine-Maritime, a eu beau rechigner au prétexte qu'à Fécamp « tout le monde [la] connaît » et que « ça ne risque rien », rien n'y a fait pour la nouvelle secrétaire d'Etat chargé des Collectivités locales.
Quant à Jean-Michel Baylet, qui doit passer le week-end en Argentine pour des raisons familiales, le ministre de l'Aménagement du territoire n'a pas non plus eu le choix : officier de sécurité obligatoire, y compris de l'autre côté de l'Atlantique.
Ils ne se bousculeront pas au Salon de l'agriculture.
Les ministres ne se pressent pas cette année pour aller au Salon de l'agriculture qui ouvrira ses portes au public le 27 février. La liste des membres du gouvernement ayant à ce jour accepté de se rendre porte de Versailles (Paris XVe) est pour l'instant très courte.
Au point d'ailleurs que mercredi dernier Matignon a essayé de battre le rappel auprès des chefs de cabinet des ministres... Outre François Hollande, seuls Stéphane Le Foll (Agriculture), Alain Vidalies (Pêche) et Martine Pinville (Consommation) avaient prévu d'aller au contact des agriculteurs alors que tous les ans les membres du gouvernement y accueillent la province, et singulièrement leurs régions qui « montent » à Paris.
" Cette année, reconnaît un chef de cabinet, ça ne se bouscule pas..." Et pour cause : malgré les mesures prises par le gouvernement, le monde agricole est en ébullition. Et un passage raté au Salon, c'est une mauvaise publicité assurée.
Par: l'AFP.