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citoyen18.overblog.com

La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Carrefour obligé de réintégrer la caissière licenciée pour 5,32 euros.

AFP

Le groupe de grande distribution a reculé face à la vague d’indignation après le licenciement d’une employée qui avait laissé passer trois articles.

« Nous ne sommes pas dupes, si l’affaire n’avait pas été médiatisée, il aurait fallu se battre au tribunal pour obtenir sa réintégration », a déclaré au Parisien Michel Forestier, défenseur syndical CGT, qui ne boudait pourtant pas la victoire après l’annonce par la direction du groupe Carrefour de sa décision de réintégrer Vanessa, la caissière licenciée pour avoir laissé passer pour 5,32 euros d’articles. Les choses sont allées très vite, et c’est bien la médiatisation, suivie d’une vague d’indignation sur internet, qui a fait reculer le géant de la grande distribution. Il faut dire que l’affaire était des plus choquantes.

Jeudi matin, le Parisien publie un article dénonçant le licenciement de Vanessa, caissière employée au supermarché Carrefour Market de Mézières-sur-Seine, dans les Yvelines. Le 18 janvier, cette salarié de 37 ans, reconnue travailleuse handicapée car atteinte d’une sclérose en plaques, a reçu une lettre de licenciement pour des faits remontant au 22 décembre dernier. Ce jour-là à 20 heures, elle a laissé passer trois articles sans les scanner : un pack de bière et deux sacs plastiques, pour une valeur totale de 5,32 euros, de quoi déstabiliser les finances du magasin ! Le vigile ayant repéré l’erreur, il fait régulariser l’achat.  Aucune perte pour l’enseigne, mais la direction n’en a pas moins estimé, dans son courrier, qu’elle avait eu « un comportement frauduleux, pas en conformité avec les valeurs élémentaires de probité et d’honnêteté », justifiant un licenciement pour faute grave, sans indemnités. « Je suis travailleuse handicapée, c’était la fin de journée, j’étais épuisée », a expliqué Vanessa au Parisien, en niant toute « fraude ». L’idée de voler était d’autant moins probable que la salariée se sentait « surveillée de près » et avait senti un «froid » avec la direction depuis sa titularisation en CDI au mois de septembre. Employée en CDD successifs depuis trois ans dans le magasin, elle avait obtenu le CDI grâce à l’intervention de la CGT. Cette action syndicale expliquerait-elle la hâte de la direction à se débarrasser d’elle ?

En tout cas, Carrefour a dû ravaler ses accusations de fraude. En quelques heures,  jeudi, une pétition est lancée sur internet, signée par 3.000 personnes, avec un appel au boycott de la marque, et la jeune femme est interviewée par plusieurs médias. Le soir-même, Carrefour annonce qu’elle sera réintégrée, ce qui lui a été confirmé vendredi matin lors d’un entretien avec le directeur régional de l’enseigne. Elle reprendra son poste de travail ce mercredi. C’est Carrefour qui est rappelé aux valeurs élémentaires de la justice.

Par: Fanny Doumayrou- Journal l'HUMANITE

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