La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
13 Janvier 2016
Le numéro un de la CGT a dénoncé ce mardi sur LCI la condamnation des anciens salariés de Goodyear à Amiens. "Cette décision est scandaleuse et injuste. Au-delà des salariés d'Amiens, c'est tout le mouvement syndical qui est attaqué", s'est insurgé le secrétaire général de la CGT.
"C'est un message fort et dans le mauvais sens que donne le gouvernement aux salariés qui se battent pour préserver leur emploi", a estimé Philippe Martinez. Pour lui, "cette décision fait en sorte, une nouvelle fois, que l'action syndicale soit assimilée à un crime". "Ca fait partie d'un climat de plus en plus lourd", a-t-il commenté.
8 anciens salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord ont été condamnés à 24 mois de prison, dont 9 ferme, pour la séquestration durant 30 heures en 2014 de deux cadres dirigeants de cette entreprise promise à la fermeture. Cette sanction est inédite. Pour le leader cégétiste, la direction de l'usine "avait fait le choix de l'apaisement, alors que ce que vient de décider la justice, c'est de rallumer la flamme".
"Le procureur de la République a décidé seul de demander une peine d'emprisonnement. Il est le porte-parole du gouvernement et la lourdeur de la condamnation peut nous interroger sur le fait que cette demande a été faite au plus haut niveau de l'État, de l'Élysée ou de Matignon", a poursuivi Philippe Martinez. "Vu la gravité de ce qui a été prononcé", le gouvernement doit selon lui "prendre ses responsabilités au moment où des lois vont arriver, et si c'est une attaque directe, il faut s'attendre à ce que des mobilisations augmentent", a-t-il prévenu. Le gouvernement doit, selon lui, "renoncer aux poursuites, abandonner la plainte et travailler à une vraie écoute des salariés".
Par: l'AFP.