Selon l’Union locale CGT, qui couvre vingt communes et compte plus de 900 adhérents, la municipalité « fait l’impasse sur près de 50 ans d’histoire ». « Le maire nous expulse simplement, sans faire de proposition sérieusede relogement », déplore Lahoucine Mansouri, son secrétaire général. S’il reconnaît n’avoir « malheureusement pas de locaux identiques pour le moment », Jean-Noël Carpentier indique avoir proposé « de mettre un bureau à disposition en mairie, une à deux fois par mois, pour les permanences ». "Oui parce que les revendications n'existes que par intermitance."
La ville propose une permanence en mairie
« Une solution raisonnable et transitoire » selon l’élu, mais insuffisante pour Lahoucine Mansouri. Il annonce que l’Union « ne va pas se laisser faire », sans préciser ses intentions. « L’Union locale, ce n’est pas seulement des permanences. On a besoin de locaux jour et nuit pour les ordinateurs, les imprimantes, stocker le matériel pour les mouvements sociaux, assurer les formations et les réunions de la commission exécutive. »
La CGT a reçu le soutien du conseiller municipal d’opposition (LR) Modeste Marques, dont le groupe Rassemblement ignymontain (comme le PS et le Front de gauche), occupe également un bureau dans le bâtiment concerné. « L’intérêt local de l’Union est avéré. Elle est utile aux habitants pour les questions de droit du travail et sociales », souligne Modeste Marques. Il est par ailleurs « opposé au projet de la ZAC tel qu’il est conçu ». « De notre côté, poursuit-il, on va être relogés, mais on ne sait pas encore où… »
Par: El Diablo.