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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

ÉLECTIONS RÉGIONALES:

Un nouveau 21 avril 2002 (78% pour Chirac, 18% pour Le Pen)

GRÂCE  A L'UNION SACRÉE DE LA DROITE EXTRÊME ET DE LA « GAUCHE » … PAS DE RÉGIONS A L'EXTRÊME-DROITE...MAIS LE FN OBTIENT PLUS DE 6 MILLIONS DE VOIX … SOIT UN TIERS DES VOIX

 

La France sort politiquement exsangue des élections régionales.

Un seul choix était laissé aux Français :

-> soit mettre un bulletin dans l’urne pour les candidats du PS ou (et) des « Républicains », qui sont les créatures  de l’oligarchie financière, et de ce fait, fondés de pouvoir du Medef.

-> soit,  face à eux, choisir le Front national, autre parti de droite, partisan également du « libre marché », mais qui surfe sur des couches victimes, elles aussi,  de la dictature du grand capital, petits patrons, population déportée loin des métropoles, des centres de décision, déracinée par le nouvel ordre européen, délaissés par ceux qui naturellement devraient les défendre.

Fausse gauche et vraie droite, les émules de François Hollande comme ceux de Nicolas Sarkozy,  se disputent la place du meilleur capitaine de l’armée européenne, en imposant à notre peuple les oukases de Bruxelles, chacun sur sa petite musique.

Le mouvement lepéniste joue le rôle de l’outsider, et faute d’opposition véritable, occupe le terrain de la démagogie nationale et sociale. Ses candidats font le plein du bon peuple exaspéré par la politique des gouvernements d’hier et d’aujourd’hui, humilié par leur servilité envers leurs maîtres étrangers.

La fonction de leurre attribué au FN sert bien les intérêts du monde des affaires et de ses affidés politiques : toute critique, tant du système que de l’Union européenne, est assimilée à une prise de position frontiste, et diabolisée comme telle.

Cette stratégie asphyxie tout raisonnement non-conforme aux canons des grands-prêtres qui prêchent à Bruxelles ou à l’Elysée.

Le terrain est ainsi laissé libre aux politiciens du « libre échange ».

On mesure ainsi la lourde responsabilité des dirigeants communistes, absents du débat ou clones de la social-démocratie. Leur attitude de capitulation idéologique a conduit leur parti à n’être plus qu’un souvenir, relégué au magasin des accessoires. Le PCF est ainsi rejeté par les couches populaires. Celles-ci sont ainsi devenues veuves d’un mouvement qui les organise pour le combat social et national.  Se développe ainsi  le désarroi de nombre de ses anciens militants au logiciel idéologique éclaté.

Le chemin est ainsi laissé libre à la classe ennemie.

D’où la nécessité de combler, et vite,  le vide ainsi créé.

Rassembler les Français victimes du capital, ceux qui souffrent en premier, leur offrant des perspectives de libération nationale et sociale, devient un objectif urgent.

Créer cette force populaire nécessite de rompre avec tout sectarisme, tout esprit de boutique, toute attitude de repli étroit sur des certitudes issues des livres saints dont on néglige l’esprit pour ne retenir que la lettre.

Tout notre peuple dit être considéré comme terre de conquête ou de reprise sur l’ennemi, sans considérer ses choix pris par mégarde hier ou aujourd’hui.

La force populaire que nous voulons construire doit avoir pour horizon une société nouvelle où l’amoncellement des profits pour quelques-uns doit céder la place à la satisfaction des besoins pour le plus grand nombre.

Mais pour être crédible cette perspective ne peut se concevoir que hors des griffes du capital financier et de ses structures européennes. Ce futur suppose que le peuple français devienne le maître de son destin, que sa souveraineté lui soit rendue, que la France ait retrouvé son indépendance.

Ce qui rend impératif que le rassemblement populaire  à édifier soit à la fois national et social, gage de sa victoire.

Par: Jean Lévy.

 

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