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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

L’Arabie saoudite est le sponsor de l’Etat islamique.

Après les nombreuses critiques qui pleuvent sur la proximité de la France (et des autres pays de la coalition contre Daesh) avec une Arabie saoudite qui sponsoriserait l’Etat islamique, @rrêt sur images décrypte le rôle du plus grand Etat de la péninsule arabique.

Alors, a-t-il financé Daesh ? De quand à quand ? Comment ?

L’Arabie saoudite est le sponsor de l’Etat islamique
Les pays du Golfe ont soutenu les factions anti-Assad

En réalité, tout commence avec les talibans afghans, des fondamentalistes musulmans qui ont fait tomber l’Etat islamique d’Afghanistan pour y instaurer un émirat en 1996, avec le soutien de l’Arabie saoudite, mais aussi du Pakistan et des Etats-Unis. Ces talibans seront plus tard des alliés de taille d’Al Qaïda.

Quand à l’organisation Etat islamique, @rrêt sur images affirme que l’Arabie saoudite l’a bel et bien soutenue lorsqu’elle s’appelait encore Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et qu’elle était une des nombreuses factions de résistance au régime de Bachar al-Assad en Syrie. L’Etat islamique n’était pas encore implanté en Syrie et le projet d’expansion d’un califat islamique n’était pas explicitement revendiqué par l’organisation.

“Les analyses sont globalement d’accord sur la période, mais pas sur les modalités”, déclare le site de décryptage. L’Arabie saoudite aurait donc soutenu l’EIIL “des débuts de la rébellion en Syrie” fin 2011 jusqu’à la fin de l’année 2013, lorsque les factions anti-Assad se sont déchirées.

Le problème des donateurs privés:

Mais ce soutien a-t-il pris la forme de financements ? De la part de qui ? Le site évoque Alain Chouet qui parle de “financement étatiques” dans La Croix mais aussi de Richard Dearlove, ancien agent du MI6 britannique interrogé par The Independent en juillet 2014, qui opte pour des “donateurs privés” :

“(Dearlove) ne doute pas que des financements substantiels et prolongés de la part de donateurs privés en Arabie saoudite et au Qatar, sur lesquels les autorités ont peut-être fermé les yeux, ont joué un rôle central dans la poussée de l’EI dans les zones sunnites d’Irak.”

Ce qui est sûr, c’est que l’Arabie saoudite ne fait pas assez d’efforts pour contrôler ces donateurs et les empêcher de financer des groupes terroristes. C’est le constat de Nabil Mouline, chercheur au CNRS et à Stanford et spécialiste de ce pays, mais c’est aussi celui d’un document de l’ambassade américaine dévoilé par Wikileaks en 2009, qui déplore que “les donateurs en Arabie saoudite demeurent la principale source mondiale de financement de groupes terroristes sunnites”.
 
L’Arabie saoudite est le sponsor de l’Etat islamique
 
Une position clairement anti-EI depuis 2014:

Depuis septembre 2014, date à laquelle Riyad a rejoint la coalition, leur objectif est clairement affiché : Daesh est l’ennemi numéro 1. Mais des spécialiste du djihadisme comme Wassim Nasr ou des services antiterroristes tel que Marc Trévidic pointent du doigt l’influence idéologique qu’ont joué et que jouent encore les pays du Golfe, majoritairement wahhabites, pour les théoriciens de l’Etat islamique.       

Par: Nicolas MAURY.

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