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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Air France : les gardes à vue des cinq salariés prolongées.

Cinq salariés d'Air France étaient encore en garde à vue mardi matin, des interpellations qui choquent à gauche et chez les syndicats.
 
Air France : les gardes à vue des cinq salariés prolongées
Les gardes à vue de ces salariés, dont certains avaient un mandat syndical à la CGT, selon une source proche du dossier, ont été prolongées pour "permettre la poursuite des investigations", a indiqué le parquet de Bobigny qui devrait prendre une décision sur les poursuites envisagées "en fin de journée".

Soupçonnés d'avoir exercé des violences contre des vigiles et deux DRH lors du Comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre, les employés, âgés de 35 à 48 ans, dont quatre sont employés de la branche cargo Air France et un d'Air France Industries, ont été placés en garde à vue lundi dans les locaux de la Police aux frontières de Roissy, chargée de l'enquête.

La garde à vue d'une sixième personne interpellée a par ailleurs été levée lundi en fin de journée.

A Roissy, plusieurs militants syndicaux et salariés de la compagnie continuaient d'occuper la zone de fret, en soutien aux gardés à vue. CGT, FO et Unsa Aérien, trois syndicats qui ont appelé à la grève nationale, se retrouvent à 15H00 pour discuter de la suite à donner aux événements.

La colère à gauche et chez certains syndicats provoquée par leur arrestation lundi au petit matin n'est pas retombée. "La méthode employée est parfaitement disproportionnée", a déploré sur iTELE Me Lilia Mhissen, avocate de la CGT Air France. "Les interpeller à 06H00 du matin comme s'il y avait un risque de fuite, de concertation, alors qu'on est huit jours après les faits, c'est une manière de continuer dans le spectacle. (...) Ce type de procédé est choquant", a-t-elle poursuivi. Le numéro 2 de la CGT Air France Mehdi Kemoune a réclamé "l'abandon des poursuites". "On ne peut pas criminaliser le désespoir des salariés, c'est une faute majeure", a-t-il indisité.

"C'est une honte!", s'est emporté mardi matin Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) sur BFMTV et RMC, avant d'ajouter: "qu'est-ce qu'ils ont fait, ces gens? C'est des trafiquants de drogue?"

"Ces salariés n'ont rien à faire en garde à vue", a également jugé Pierre Laurent (PCF) sur iTELE. "Les traiter comme des criminels, c'est vouloir les humilier et humilier à travers eux tous les salariés qui se sont mobilisés".

"Excès de zèle des forces de police" ou "provocation"? L'ex-député PS Julien Dray a posé la question sur France Info. "Dans la situation que vit Air France, tous les acteurs, y compris la justice, doivent faire attention à ne pas créer des tensions supplémentaires", a-t-il dit.

Au moins dix plaintes ont été déposées: celles de six vigiles et trois cadres de l'entreprise pour des "violences" et celle d'Air France pour "entrave au CCE" et "dégradations". Une enquête interne à la compagnie a également permis d'identifier une dizaine de salariés comme impliqués dans ces violences.

Les premières notifications de sanctions, qui pourraient aller jusqu'au licenciement, devaient être envoyées lundi à des salariés, avait affirmé à l'AFP une source proche du dossier, sans plus de précision.    
 
Par: Syndicats CGT Air France. 

 

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