La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
28 Mai 2015
Le gouvernement socialiste et la ministre Marisol Touraine continuent à vouloir faire des économies au détriment de la santé.
Non content de vouloir fusionner les hôpitaux de l’AP-HP du nord francilien pour liquider des centaines de lits au passage (autour de 400), de vouloir priver Clichy de son hôpital Beaujon en imposant son départ et sa fusion, l’AP-HP prétend s’attaquer aux RTT des agents qui sont déjà en sous effectifs. Hirsch le directeur de l’AP-HP se livre à un odieux chantage dont agents hospitaliers et malades font les frais : acceptation de la liquidation des RTT ou alors mise en œuvre d’un plan de licenciement. La mobilisation croissante, les succès récents des luttes à l’Hôtel Dieu font que la direction est contrainte de manœuvrer en recul.
C’est la preuve que l’action quand elle se généralise, est payante.
Le soutien des communistes clichois aux agents mobilisés est total face à ces attaques qui conduisent à une conception libérale de la santé : l’hôpital Beaujon n’est pas là pour faire du fric, mais pour soigner les patients.
Le pacte de « responsabilité-austérité », imposé par le trio infernal Hollande-Valls-Macron, à la solde du MEDEF, c’est 50 milliards d’Euros d’économies sur les dépenses sociales et publiques. Sur ces 50 milliards, de 11 à 13 milliards sont à réaliser sur la Sécurité sociale dont 3 à 6 milliards pour les hôpitaux au niveau national. Là encore, ce sont les personnels qui vont en faire les frais. Si le Gouvernement recherche des économies pour réduire la dette qu’il mette un terme à ces immenses gâchis que constituent les milliards d’euros de cadeaux aux patrons.
Après la journée du 21 mai contre
la réforme du temps de travail, les syndicats appellent à une nouvelle mobilisation « massive », jeudi 28 mai pour obtenir le retrait du projet de réorganisation du temps de travail.
Les syndicats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ne lâchent rien et
appellent à de nouvelles actions, dont un rassemblement devant le siège de l’institution, jeudi 28 mai, jour d’ouverture théorique des négociations au cours duquel Martin Hirsch, le directeur général, doit présenter son projet. « D’ici là, la mobilisation se poursuit dans les établissements », a précisé Rose-May Rousseau, secrétaire de l’union syndicale CGT de l’AP-HP.
Face à la colère des agents – près de 8 000 sont descendus dans la rue, selon les syndicats – Martin Hirsch a proposé à l’intersyndicale (CGT, SUD, FO, CFDT, CFE-CGC, Unsa, CFTC) une première réunion aujourd’hui, à partir d’une « base nouvelle » mettant « au centre des discussions les améliorations des conditions de travail et l’organisation du travail ». « Avec le succès de la mobilisation de jeudi, Martin Hirsch a pris une claque. Sa feuille de route, d’ailleurs, ne fait plus référence aux 20 millions d’euros d’économies.
Est-ce un signe, un oubli ? À voir. Si l’objectif est d’améliorer les conditions de travail, nous dirons banco, mais sur la base de nos revendications », indique Olivier Youinou, secrétaire adjoint du syndicat SUD santé à l’AP-HP. « Nous sommes prêts à réformer le temps de travail pour une vraie mise en place des 35 heures et non pas dans le sens d’une intensification du travail et, pour y parvenir, nous allons faire monter la pression », renchérit Rose-May Rousseau.
Comme le fait remarquer Thierry Amouroux, secrétaire de la CFE-CGC, le discours de Hirsch « reste ambivalent. Il parle de renouer le dialogue à partir de bases nouvelles mais il ne dit pas formellement qu’il retire son projet, ce qui est le préalable pour nous ».
Du côté de FO, on reste plus sceptique :
« Il dit qu’il veut parler des conditions de travail. Mais à aucun moment il ne remet en cause son projet », estime Gilles Damez, un des secrétaires du syndicat. Rose-May Rousseau, de la CGT, a prévenu : « Nous irons en négociation ou non, tout dépend de la réponse de Martin Hirsch. »
Assuré de la confiance du gouvernement, dit-il, ce dernier, qui a reçu le soutien, inattendu et sans nul doute encombrant, du président UMP du Sénat, Gérard Larcher, affirme vouloir aller au bout de sa réforme. S’il « perdurait dans son projet, d’autres dates de mobilisation ont été retenues par l’intersyndicale », fait savoir Olivier Youinou. « On ne peut pas ne pas entendre ce qu’ont dit les agents dans la rue ! »
Par: CGT Santé.