La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
19 Décembre 2014
Tandis que l'Italie, la Belgique se déploient dans des grèves massives, chez nous on mesure bien le rôle des socialistes comme fausse gauche et vrai néo-libéralisme, celui de leur créature du Front National pour créer des exutoires et des boucs émissaires au sein des victimes et peser sur le droite… Alors je refuse de lire tout ce qui a trait à la CGT… si la campagne anti-Le paon cache quelque chose, c’est le fond… la bureaucratisation des syndicats dans le cadre européen, avec des gens qui se conduisent comme des PDG de multinationale à petit prix mais en copiant leur partenaires patronaux qui ne sont plus des adversaires et à qui on consacre une une de l’Huma dans le dialogue en tête à tête faute d’un véritable rapport de forces….
A propos de dialogue, hier [14 décembre 2014] j’ai écouté Besancenot et Attali sur BMTV… Besancenot a été bien, sans doute parce que comme l’a suggéré Attali, ils appartiennent au même monde, celui de l’intelligentsia médiatique, les médiacrates… Attali lui a dit clairement « pourquoi alors que vous êtes aussi intelligent, restez vous avec ceux-là! ceux qui travaillent pour vivre au lieu de se passionner pour la réalisation de soi dans le travail? Vos prestations dans les médias sont déjà de cette eau là , celle de notre élite ?
Besancenot a choisi la vertu de classe, mais j’ai été étonnée qu’il ne relève pas le fond de l’escroquerie intellectuelle d’Attali. Avait-il été avalé par le boa de la flatterie à l’élitisme ? je crois aussi que ces débats conduisent à ça… à une appartenance…parce qu’il y manque le rapport de forces…
Attali n’avait qu’une réponse face au désastre de la politique actuelle et de ce que mettait en place un peu plus le gouvernement, la pression sur le pouvoir d’achat, le démantèlement du droit du travail, tout cela sous le prétexte du marché, du devoir de vendre les marchandises à moindre coût… pour lutter contre la concurrence mondiale. Au nom de celle-ci, les patrons autorisés à n’importe quoi pour trouver une force de travail à bas coût alors que les frais financiers sur les activités ne cessent de croître… Une folie contre laquelle, il serait selon Attali impossible de lutter sauf à mondialiser un peu plus, et l’Europe est la voie royale de cette mondialisation, cette course folle vers le XIX e siècle, en privant toujours plus les travailleurs de leur droits. Mais là où son cynisme prétendait à l’utopie messianique d’un paradis c’était quand il proposait en échange une formation qualifiante qui leur donne un travail si intéressant qu’ils voudront travailler 24 heures sur 24…
Déjà la description de ce meilleur des mondes se heurtait à la réalité de ce qu’était le monde réel avec ses masses prolétarisées sans emploi… le pire des mondes… mais là où la tartufferie était sans limite, c’était quand il expliquait qu’il votait la loi Macron au nom de cette espérance de formation et quelques minutes après il reconnaissait qu’il manquait à la dite loi un volet essentiel, celui au nom duquel il sacrifiait le présent de la planète, un volet justement sur la formation… Bref il votait pour le pire, un brouet infâme avec un parfum de truffe, inexistant…
Un cynisme aussi faux cul ne s’est plus vu depuis le XIX e siècle, celui des philanthropes… qui inventaient le paradis en envoyant les enfants de 5 ans dans les mines… Voilà à quoi sert le fascisme, quand le discours des philanthropes et des technocrates ne marche plus, il reste à trouver les boucs émissaires de la violence dans plus pauvre que soi et dans la répression brutale…
Sommes-nous dans le temps du dialogue mais que vaut un dialogue sans rapport des forces ou quand celui-ci est ce qu’il est. le temps est à l’organisation avec une ligne de rassemblement des salariés… avant qu’il soit trop tard…