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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Les choix énergétiques de la France sont peu à peu remis en cause." Reflexion"

Les choix énergétiques de la France sont peu à peu remis en cause." Reflexion"

Nous approchons de la période hivernale. Pour un nombre croissant de nos concitoyens, faire face aux dépenses d’énergie, notamment pour se chauffer, constitue un défi. Plus de 11 millions de personnes, soit un cinquième de la population, ont du mal à régler les factures. De fait, le prix du gaz a progressé de 80 % depuis 2005, et celui de l’électricité de 10 % en un an.

Le fioul, quant à lui, est soumis aux fluctuations des prix du pétrole, mais son prix subit également l’effet de l’augmentation de la TVA et de la création d’une contribution climat-énergie, qui est appelée à monter en puissance et donc à le rendre plus cher.

La première question qui se pose tient à la fixation des tarifs – en particulier du gaz et de l’électricité. Au nom de l’ouverture à la concurrence, nous assistons à leur flambée. Le Gouvernement n’est plus maître du jeu. Il doit se soumettre aux recommandations de la Commission de régulation de l’énergie, qui relaie, les demandes d’ERDF et GRDF, auxquelles le Conseil d’État donne droit.

Dans le même temps, les choix énergétiques de la France sont peu à peu remis en cause, de même que le service public, qui a pourtant permis l’unicité des tarifs sur tout le territoire.

Réduire la part du nucléaire, soit, mais pour quelle alternative immédiate et fiable, et à quel prix ?

Enfin, s’agissant du chèque énergie proposé par le projet de loi de transition énergétique en substitution aux tarifs sociaux, nous n’en connaissons ni le montant, ni les critères d’attribution.

L’enjeu majeur est de garantir aux Français le maintien du modèle qui leur a permis, grâce à des choix publiquement maîtrisés, de bénéficier des tarifs les plus bas d’Europe. Or sa mise en cause progressive accroît la précarité énergétique.

Écotaxe abandonnée, et si on en profitait pour nationaliser les autoroutes ? Ce serait toujours ça de gagné dans ce dossier qui n'en finit pas de s'embourber.

Nouvelle sortie de route de la part du gouvernement. Avec l'annonce par Mme Royal de la suspension sine die de l'écotaxe, voilà à nouveau de quoi alimenter la question du rapport de ce gouvernement aux lobbies, notamment routier. En pleine cure d'austérité imposée, en plein naufrage des promesses écologistes du candidat Hollande, le deux poids - deux mesures a de quoi sérieusement agacer.

Rappelons que l'autorisation de circulation des 44 tonnes coûte déjà, d’après une étude faite par le Conseil général du développement durable, entre 400 à 500 millions d’euros de surcoût pour l’entretien des routes, supportés en grande partie par les conseils généraux.

Que va faire le gouvernement quant aux 800 millions d'euros annuels déjà accordés en guise de contrepartie aux transporteurs comme le souligne Bizi! ? Les mêmes transporteurs routiers qui doivent également être exonérés de la hausse de 2 % sur la taxe diesel prévue dans le projet de loi de finances 2015 afin de contribuer au financement des infrastructures de transport ! Et pour financer quelles infrastructures d'ailleurs, de nouvelles autoroutes ? Hélas on peut le redouter : le projet de loi sur la transition énergétique ne dit rien quant aux modes de transports doux ni sur le fret par rail, maritime ou fluvial.

Il est pourtant plus que temps que chaque mode de transport paye ses justes coûts ! Les coûts externes, c'est à dire ceux qui ne sont pas pris en compte dans le prix du marché mais supportés par d'autres acteurs, sont de 85 milliards d’euros en France, et ils sont pour 85% le fait du mode routier. Il s'agit de la pollution de l'air, de l'eau et des sols, des accidents, des congestions, de la contribution au réchauffement climatique ou encore du bruit. En la matière, le fret ferroviaire est 4 fois moins coûteux que le routier et 15 fois moins que l'avion.

Mais non. A la place de cette écotaxe, on entend désormais parler d'une taxe sur les concessionnaires d'autoroutes, qui verraient leur concession prolongée. Ces équipements financés par les citoyens, que l’État avait bradés pour 11 milliards d’euros. Selon la journaliste Martine Orange sur Mediapart, leur rentabilité est aujourd'hui estimée à 25% soit 6 milliards d’euros de bénéfice par an qui vont directement dans les caisses des opérateurs privés. Il est grand temps de les nationaliser !

Et à ceux qui, surpris de cette audace, me demandent si je dispose d'une planche à billets : Oui. Elle s'appelle contre-budget du FdG.

Par: Citoyen18.

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