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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Le licenciement économique des "Contis" invalidé par la cour d'appel.

La cour d'appel d'Amiens confirme le jugement rendu par les prud'hommes : le licenciement pour motif économique des 683 salariés de l'usine Continental, à Clairoix, est illégitime.

Le licenciement économique des 683 "Conti" était-il justifié ? Non, avaient tranché les prud'hommes l'été dernier. La direction avait fait appel. La cour d'appel vient de la désavouer. "La chambre sociale de la Cour d'appel d'Amiens a confirmé les jugements rendus au mois d'août 2013 par le Conseil de Prud'hommes de Compiègne qui avait jugé illégitimes les licenciements pour motif économique des salariés de la société Continental France employés dans l'établissement de Clairoix et dont la fermeture avait été décidée".

Victoire sur toute la ligne, donc, pour les ex-"Conti". L'équipementier expliquait avoir fermé l'usine de Clairoix pour sauvegarder la compétitivité de la division pneu, et avoir déployé 200 millions d'euros pour reclasser les salariés. Ces arguments n'ont pas porté...

Dans son arrêt, la cour d'appel pointe "l'absence de justification économique des licenciements au regard de la situation et des résultats d'ensemble du groupe" ; elle considère que l'obligation de reclassement des salariés "n'a pas été satisfaite" ; et elle confirme la responsabilité de la maison-mère allemande, Continental AG, au titre de co-employeur. Du coup, Continental France et Continental AG sont condamnés à "payer à chacun des salariés les dommages et intérêts qui leur ont été alloués par les jugements confirmés". Les prud'hommes avaient octroyé 30 à 36 mois d'indemnités selon les salariés

Continental a deux mois pour former, ou non, un pourvoi en cassation.

Par Intersyndicale

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