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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Jean-Noël Guérini quitte le Parti socialiste.

Jean-Noël Guérini en compagnie de Jean-Claude Gaudin en février dernier à Marseille. © Maxppp

Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, annonce ce lundi soir dans un communiqué qu'il quitte le Parti socialiste, expliquant ne plus "s'y reconnaitre". Il attaque la stratégie du parti lors des dernières municipales à Marseille, s'en prend sans le nommer à Patrick Mennucci, et tacle au passage la politique du gouvernement. De son côté, le PS affirme que Guérini devait être exclu ce mercredi.

Jean-Noël Guérini, sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, a annoncé ce lundi qu'il quittait le Parti socialiste, "après 47 ans de militantisme".

"Ce parti, je ne le reconnais plus. Je ne m'y reconnais plus", a notamment déclaré Jean-Noël Guérini dans un communiqué. "Depuis maintenant quatre ans, je suis la cible d'attaques de socialistes, qui n'ont eu de cesse de me déshonorer, en distillant bien des contre-vérités, pour jeter le discrédit et la suspicion sur ce que j'ai fait et sur ce que je suis."

Empêtré dans plusieurs affaires judiciaires depuis 2011, Jean-Noël Guérini devrait être jugé notamment pour détournement de fonds publics au conseil général, et a été mis en examen en septembre 2011 pour association de malfaiteurs.

Les socialistes "n'ont eu de cesse d'instrumentaliser une interminable instruction judiciaire qui, certes, me vaut d'être mis en examen, mais dans laquelle je n'ai pas été jugé", poursuit le président du conseil général des Bouches-du-Rhône.

Critiques contre Mennucci...

Jean-Noël Guérini se montre aussi très critique vis à vis de la stratégie socialiste, notamment durant la campagne des municipales à Marseille, durant laquelle l'une des ses proches avait ouvertement soutenu Jean-Claude Gaudin. Il parle ainsi de la "débâcle électorale de 2014 [qui] a rayé d'un trait de plume les victoires des socialistes acquises".

Il pointe du doigt des "irresponsables, incapables de parler au peuple de Marseille et dont l'aveuglement a permis de faire élire un maire Front national dans le 7eme secteur de la ville peuplé de 150.000 habitants". Des mots durs qui s'adresse, sans le nommer, à Patrick Mennucci, candidat socialiste malheureux aux dernières municipales à Marseille. Les deux hommes se sont d'ailleurs plusieurs fois opposés depuis plusieurs mois.

Sur France Info, Patrick Mennucci a réagi avec amertume à cette annonce, regrettant que le PS ne l'ai pas exclu plus tôt : "La sanction aurait du venir du Parti socialiste depuis longtemps".

Patrick Mennucci sur Jean-Noël Guérini : Il a tout fait pour me faire battre aux municipales".   Partager

... et le gouvernement

Le sénateur des Bouches-du-Rhône tacle également le gouvernement socialiste, à la veille du discours de politique générale de Manuel Valls devant les députés. Regrettant une "action gouvernementale" qui "n'a pas été clairement lisible", il s'en prend à ceux qui "creusent le tombeau des espérances de ceux et celles qui pensaient, peut-être naïvement après l'alternance de 2012, que la solidarité accompagnerait la responsabilité pour redonner à notre pays la place qui doit être la sienne".

La rupture était depuis longtemps consommée entre le Parti socialiste et le président du conseil général. Au mois de janvier dernier, Harlem Désir, premier secrétaire du PS, avait annoncé son intention d'enclencher la procédure d'exclusion de Jean-Noël Guérini. En décembre 2012, le Sénat, majoritairement à gauche, avait décidé la levée de son immunité parlementaire.

Le PS s'apprêtait à l'exclure

Peu de temps après cette annonce, le Parti socialiste a attenué l'effet de cette annonce en affirmant que cette exclusion du président du conseil général des Bouches-du-Rhône était prévu, et devait être acté mercredi. Jean-Noël Guérini n'aurait donc que pris les devants.

"Notre objectif était que Jean-Noël Guérini ne soit plus membre du PS et que cela se fasse sans contestation juridique pour éviter une réintégration par un tribunal. Nous avions réuni toutes les conditions pour cette exclusion qui allait être effective au prochain bureau national", prévu mercredi, a expliqué Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS.

"Jean-Noël Guérini le savait, je le lui ai dit quand je l'ai eu au téléphone aujourd'hui (lundi), quand il m'a appelé. Il a fait le choix de partir avant l'exclusion, il n'est donc plus membre du PS", a poursuivi le secrétaire national..

Par: Matthieu Mondoloni

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