La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
17 Mars 2014
Il y a des sujets dont on ne veut pas débattre,qui apparaissent en filigrane des discussions mais sans jamais être abordés frontalement. Il en est ainsi lorsqu'on aborde « les difficultés des entreprises » en France. On loge alors à lamême enseigne les grandes entreprises avec lesPME, on y confond les grands donneurs d'ordreet leurs sous traitants, et dans cette confusion,bien sûr, le responsable c'est toujours le coût du travail.
Pourtant, il y a une ligne de dépense dans les budgets des entreprises qui n'est pas du tout médiatisée: le coût du capital. Intérêts des prêts, dividendes, frais financiers divers... Un chef d'entrepriseen difficulté se plaindra certainement des difficultés qu'il rencontre pour rémunérer ses salariés. Mais il ne manquera pas de mettre en avant aussi le poids des dettes et des intérêts qu'il doit verser régulièrement aux banques. Ces deux postes de dépense sont du même ordre de grandeur, et
pourtant, c'est le coût travail, source de richesse,qu'on mettra en avant prioritairement. Pourquoi ce tabou autour du coût du capital jamais abordé dans les médias? Rien à voir ici avec le tabou au sens anthropologique. Non, ici il s'agit d'un tabou avant tout politique, qui met en lumière les rapports de forces, le déséquilibre des pouvoirs, les projets politiques sous-jacents...
Aujourd'hui, on prête à des taux d'intérêt proche de 1% aux spéculateurs et de 10 % aux entreprises souhaitant investir sur des projets de long terme. Dénoncerce coût, c'est forcément poser la question: qui prête et sur quels critères? Puis viennent naturellement les autres questions: d'où vient l'argent des banques? Qui décide de la création monétaire (faire tourner la planche à billets)? Et pour qui et quel projet prioritairement?
C'est cette série de questions qu'on ne veut surtout pas voir émerger chez les citoyens.