La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
21 Mars 2014
Le numéro un mondial des cosmétiques, L’Oréal, dont le siège est à Clichy, va procéder au rachat d’une part des actions possédées par le géant suisse Nestlé, l’autre actionnaire important du groupe. Au total 8% des actions du groupe L’Oréal, soit 48,5 millions d’actions, vont être rachetées et détruites afin de hisser encore plus haut les dividendes de messieurs les actionnaires.
Toujours plus de profits divisés par un nombre moindre d’actions, voilà qui fait bondir le bénéfice par action. Une hausse assurée des bénéfices par action de + 5% dès la première année: le dividende devient encore plus juteux.
D’ailleurs, sitôt connu la nouvelle, le cours de l’action L’Oréal s’est envolé à la Bourse. La participation de la famille Bettencourt passera de 30,6 % à 33,1% et celle de Nestlé descendra de 29,4 % à 23,29% . La suite dira si tout ceci présage ou non le retrait du groupe suisse du capital de L’Oréal, l’accord historique Nestlé-Bettencourt, touchant à sa fin…
Comment s’effectue ce rachat ? En partie par une cession à Nestlé d’actions dans une société pharmaceutique dans laquelle avait investi L’Oréal et par un versement complémentaire de 3,4 milliards d’euros . Quel gâchis ! Ces sommes issues des richesses produites par les salariés de L’Oréal sert gaver des actionnaires alors qu’elles auraient pu serviraux salaires, à la formation, aux embauches, à la qualité des emplois, à l’investissement, à la recherche… Rappelons que Mm Bettencourt est la femme la plus riche de France, au point, amis smicards, de ne pas connaître l’étendue réelle de sa fortune, estimée toutefois par Challenge à 23,2 Milliard €.…
Et l’Oréal continue son expansion à travers le monde, notamment en Asie et en Amérique du Sud : l’année 2013 a été exceptionnelle avec une rentabilité record et une accélération de sa croissance. Selon son dirigeant J.P. Agon le bénéfice net a augmenté de 3,2 % pour se porter à 2,96 milliards € et le dividende proposé est en hausse de + 8,7%. Pas mal, non ?
De ces profits, les salariés n’en voient guère la couleur.
Pourtant au titre du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité et Emploi), adopté par le gouvernement PS-EELV, L’Oréal va percevoir en 2014, 83 Millions d’Euros, soit, selon les syndicats l’équivalent de la création de 1.850 postes en CDI. On les attend toujours !
Le gouvernement PS-EELV va ponctionner les contribuables et les salariés- les ménages clichois, comme les autres – pour offrir ce superbe chèque de 83 millions à l’Oréal. Alors que les profits du groupe se portent comme un charme !
Dans le même temps, c’est la purge pour les dépenses sociales, les services publics sont mis à la diète malgré l’explosion des besoins sociaux et les Smicards n’ont droit qu’a une pièce jaune pour toute revalorisation ! Chercher l’erreur. Ce n’est pas aux couts salariaux, aux services publics qu’il faut s’en prendre : ce sont les gâchis du capital qu’il faut réduire et stopper ces scandaleux cadeaux au patronat !
Par: Économie et Politique.