La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
Vincent Peillon a bien envisagé le gel de l'avancement des fonctionnaires.
11 Février 2014
Rédigé par "Citoyen 18" et publié depuis
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Le ministre de l'Education a bien eu l'intention de geler l'avancement des fonctionnaires. L'information révélée par certains quotidiens mercredi soir et démentie quelques heures plus tard par Vincent Peillon, est fondée. Un journaliste de France Info l'a entendu de la bouche du ministre mercredi midi.
Explications:
Vincent Peillon a-t-il l'intention de geler l'avancement des fonctionnaires du ministère de l'Education ? L'intéressé a démenti jeudi matin sur France Info. Mais, mercredi midi, lors d'un déjeuner avec quelques journalistes, il avait bien fait part de ce projet.
Pendant le repas, la question de l'impact sur son ministère des économies imposées par la réduction du train de vie de l'Etat. A l'interrogation de nos confrères, le ministre de l'Education répond : "Pour trouver 50 milliards, on va pas pouvoir se contenter d'économies de gomme et crayon." Et il annonce que, samedi, au Conseil stratégique de la dépense publique, il proposera de geler les avancements de carrière des fonctionnaires.
Face à la surprise des journalistes, la conversation s'engage. Vincent Peillon explique alors que "c'est une question de courage politique" et se dit "prêt à assumer" face aux millions de fonctionnaires qui travaillent à l'Education Nationale.
Des calculs ont d'ailleurs été réalisés par les services financiers de son ministère, ce que confirme le directeur de cabinet. L'économie est estimée à entre 600 et 800 millions d'euros, par an, pour l'Education Nationale. Avant que la conversation ne s'engage sur un autre sujet, la responsable de la communication de Vincent Peillon rappelle à Olivier De Lagarde que cette conversation d'une vingtaine de minutes est off, autrement dit pas destinée à être publiée.
Jeudi midi, le ministère de l'éducation Nationale a réaffirmé le démenti de Vincent Peillon. Au ministère de la fonction publique, on ne fait pour l'instant aucun commentaire. Il faut dire que la question est explosive puisque, le point d'indice qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires, est gelé depuis 2010.
Evidemment, mettre sur la table le gel de l'avancement, des promotions automatiques des fonctionnaires, c'est quasiment un casus belli avec les syndicats. Reste que, comme le rappelait Vincent Peillon mercredi midi à ce déjeuner, le gouvernement veut faire 50 milliards d'économies d'ici la fin du quinquennat. Le ministère du Budget a d'ailleurs commencé à recevoir les différents ministres, pour qu'il fasse des propositions. Vincent Peillon a d'ailleurs été reçu mercredi par Bernard Cazeneuve pour parler des économies à venir.
Pour faire des économies, le ministre de l'Education, comme ses collègues des autres ministères, doit passer en revue toutes les dépenses, et les évaluer. Dans un rapport datant du mois de juin 2013 sur les finances publiques, la cour des Comptes estimait que geler les avancements automatiques des fonctionnaires pourrait représenter une économie d'1,2 milliards par an.