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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

La Cour des comptes "cherche à faire passer les cheminots pour des nantis"

La Cour des comptes "cherche à faire passer les cheminots pour des nantis"

Les syndicats de la SNCF s'opposent à tout rabotage des billets gratuits et tarifs préférentiels accordés aux cheminots et à leurs proches, épinglés mardi par la Cour des comptes dans son rapport annuel, en défendant un "droit" inscrit dans le "contrat du cheminot".

La Cour des comptes "ferait mieux de s'occuper des vraies dépenses publiques inacceptables", a réagi auprès de l'AFP Pascal Poupat de la CGT-Cheminots (premier syndicat). Pour "chercher des économies de bouts de chandelle", la Cour "s'attaque à un droit acquis depuis 1938", octroyé pour compenser "la mobilité des cheminots qui font tourner le service public 24h/24 et 7 jours/7", déplore le syndicaliste. Même agacement du côté de l'Unsa (deuxième syndicat), mais "pas d'inquiétude car la SNCF a clairement dit qu'elle ne souhaitait pas supprimer les facilités", composantes "du contrat de travail" et "marqueur extrêmement fort de la culture cheminote", a commenté pour sa part Thierry Marty. Selon le représentant de l'Unsa, la Cour "remet la pression sur la SNCF qui n'évalue pas financièrement de la même façon qu'elle le coût de ces billets" ouverts sur une partie des trains. De son côté, Alain Cambi (SUD-Rail, troisième syndicat de la SNCF) déclare que ces facilités de circulation sont "un droit qui fait partie du contrat de travail des cheminots et il n'y a pas de raison de les mettre en cause". De façon "classique", "on cherche à faire passer les cheminots pour des nantis", s'est-il indigné.

Une "remise à plat" dans la perspective de l'ouverture totale du transport ferroviaire à la concurrence, recommande le Cour ...

Selon la Cour des comptes, ce coût va "d'une cinquantaine de millions d'euros à des sommes dépassant significativement 100 millions", lorsque l'on intègre le manque à gagner commercial, et non le seul "coût marginal" calculé par la SNCF. Dans son rapport, elle recommande une "remise à plat" du dispositif en supprimant notamment les facilités de circulation pour les ascendants et en les fiscalisant comme tout autre avantage en nature. La perspective de l'ouverture totale du transport ferroviaire à la concurrence rend "nécessaire d'ouvrir le dossier", estime-t-elle. La SNCF a depuis sa création en 1938 "progressivement amplifié ces avantages qui étaient à l'origine une contrepartie de l'exigence de mobilité imposée aux personnels", note la Cour. En dépit d'une "amélioration de la gestion" depuis 2009, celle-ci pointe une "dérive du champ des bénéficiaires", avec environ 15% d'agents de la SNCF en activité parmi le million de bénéficiaires recensé fin 2011.

Didier Migaud a profité pendant les 12 années où il était député de tarifs très préférentiels...

Les décomptes de la Cour ne sont "pas sérieux" pour Pascal Poupat de la CGT. "Les parents de cheminots ont droit à quatre voyages par an, il faut arrêter de penser qu'ils font le tour du monde" avec les facilités, a-t-il ajouté. La CGT rappelle, comme SUD-Rail, que ces billets sont également accordés à des personnalités et aux parlementaires. "Le président de la Cour des comptes (Didier Migaud, NDLR) a été député pendant 12 ans, il a oublié à l'époque de protester", a ironisé Alain Cambi de Sud-Rail, alors que, selon lui, "les facilités des parlementaires sont bien plus importantes".

Par: Syndicats Cheminots.

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