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La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.

Pourquoi « ils » pleurent Nelson MANDELA?

Pourquoi « ils » pleurent Nelson MANDELA?

La presse, les radios, la télé sont en deuil : ils pleurent tous la mort de Nelson Mandela.

Célèbrent-ils l'homme qui s'est battu contre l'apartheid, et qui a payé son combat de 27 longues années de prison ?

Non ! Le chœur des pleureuses évoque la résistance de l'homme, certes, mais en passant vite sur cet épisode. Ce qui bouleverse les médias, c'est le rôle joué par le leader sud-africain dans ce qu'ils appellent la "réconciliation" entre la bourgeoisie blanche tortionnaire de tout un peuple noir et ses victimes, hier considérées comme des esclaves.

En fait, l'acte célébré de Nelson Mandela, c'est d'avoir permis à la minorité blanche, sud-africaine et des multinationales étrangères de garder la main mise sur l'appareil de production sud-africain, c'est de n'avoir rien changé dans les rapports sociaux entre exploités et exploiteurs : les esclaves au service du capital blanc sont devenus des travailleurs "libres" toujours férocement exploités au service de ce même capital blanc.

Certes, une frange réduite de la majorité noire a pu accéder marginalement aux sources du profit, en particulier par la corruption.

Mais comme certains journalistes ont dû l'avouer, la fin de l'apartheid n'a rien changé en terme d'exploitation, et la misère en République Sud-Africaine est toujours aussi grande aujourd'hui qu'hier pour la masse du peuple noir.

Certes, en termes de liberté individuelle, celui-ci n'est plus quotidiennement victime de la brutalité bestiale et du mépris des Blancs. Encore que socialement, les Noirs sont toujours soumis à la répression féroce de la police, s'ils osent se dresser contre l'exploitation économique dont ils sont l'objet.

Le récent massacre de dizaines de mineurs grévistes africains par les forces "de l'ordre capitaliste" confirme que la fin de l'apartheid n'a rien changé en la matière.

C'est donc un Mandela protecteur de la classe possédante qui est, aujourd'hui, porté aux nues par les médias. Et pas le combattant du système de l'apartheid.

S'il en était autrement, nos journalistes, nos politiciens en pleurs, ne porteraient dans leur cœur le régime d'apartheid qui sévit aujourd'hui en terre palestinienne, où la minorité juive discrimine jour après jour la population arabe, exerçant sur celle-ci la dictature militaire sur un territoire volé, en violation ouverte de tous les droits naturels de ce peuple et des votes des Nations Unies.

Nelson Mandela a eu beaucoup de mérites pour son action et son courage qui l'ont privé de sa liberté pendant 27 longues années.

Mais, le jour venu de sa libération en 1994, l'appartenance à la bourgeoisie noire a dominé son action politique.

Ce qui ne fut pas le cas d'autres dirigeants de la Résistance, combattants de l'ANC et du Parti communiste sud-africain, fidèles à leur peuple et à leurs convictions, et qui furent éliminés physiquement, même après la libération de leur pays.

De ceux-là, bien sûr, les Guetta de service n'en font pas état.

Ou était t'ils quand Mandela était en prison et que les manifestants marchais pour que on le libère? Pourquoi ce silence sourd dans les années 70, 80? Et ces Français qui allait courir le Grand prix automobile sans rien dire. C'est plus facile aujourd'hui de se mettre du bon coté du manche.

Par Citoyen18.

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