La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
10 Janvier 2014
La Révolution française a été l’œuvre du peuple mais au bénéfice de la bourgeoisie. Avant 1789 la monarchie régnait mais les banquiers qui la finançaient n’avaient pas encore le pouvoir pour instituer les lois leur permettant de toujours plus s’enrichir. Cet objectif qui a été atteint ; avec la révolution reste plus que jamais leur raison d’exister (Enrichissez vous disait Guizot -).
L’Empire est un système capitaliste plus achevé. C’est Napoléon qui crée en 1801 la Banque de France, organisme privé qui ne sera nationalisé qu’en 1945.
Sous le second Empire, l’enjeu de la guerre franco-allemande de 1870, sera la possession de la totalité des richesses minières de l’Alsace, de la Lorraine et de la Ruhr. En 1871 la Commune est massacrée par la bourgeoisie en partie grâce à l’aide de l’armée prussienne (le capital sait toujours s’unir pour combattre les opprimés).
Mais les intérêts économiques, donc politiques, des tenants des capitalistes allemands et français sont plus que jamais opposés. L’assassinat en 1914 de l’archiduc de Sarajevo est un bon prétexte pour provoquer la première guerre mondiale. Les peuples n’ont eu qu’à pleurer leurs morts (en France : 1,6 millions), le capital s’en sort très bien : en France, c’est pour lui le début de ce qu’il appellera la belle époque !!!
1936 le peuple qui agit dans l’unité du Front Populaire impose au patronat l’augmentation des salaires, la semaine de 40 heures, les congés payés…
1939, c’est la « drôle de guerre » et le comportement honteux des dirigeants français (plutôt Hitler que le front Populaire). Le conflit va rapidement se mondialiser. Une bonne raison de le faire : depuis 1917, la Russie est devenue l’Union soviétique, un système économique en plein développement enfin au service du peuple. Pour l’anecdote, afin de se faire élire Hitler avait rédigé un programme en 25 points très favorable au peuple allemand et bien entendu il ne l’a pas mis en application : le fascisme était né. Sans faire un parallélisme absolu, on tente aujourd’hui, en France et ailleurs, d’utiliser la recette.
La victoire des soviétiques sur le nazisme, la participation décisive des maquisards, la libération de Paris permettent au peuple de nouvelles conquêtes (citons entre autres, l’institution du régime de la Sécurité Sociale et des retraites dont le patronat aujourd’hui souhaite la suppression…)
L’instabilité gouvernementale aboutit à l’institution de la Vème République.
A l’instar de l’Union soviétique, De Gaulle établira des plans, mais avec une différence fondamentale : au profit du … patronat !
« Dix ans, ça suffit », mai 1968 demeurera dans l’histoire du mouvement ouvrier une avancée importante mais en l’absence d’un objectif politique révolutionnaire, le capitalisme restera au pouvoir et placera au gouvernement le parti socialiste et ses alliés de gauche. On privatise la Poste, France Télécom…). Et c’est toujours d’actualité (la SNCF… EDF…). Résultat : les riches sont de plus en plus riches.
Pour le peuple, c’est davantage de misère (chômage, pouvoir d’achat en régression, manque de moyens pour la santé, l’éducation, le logement, etc…)
La frénésie capitaliste n’a pas de cesse… La ruine des peuples n’est pas suffisante. Il lui faut de nouveaux débouchés. Pour les obtenir, la guerre (mondiale ?) est plus qu’envisageable. L’intervention au Mali, les tensions organisées au Moyen Orient ne sont que les prémices de la préparation d’un conflit beaucoup plus large
Cette rapide rétrospective de l’histoire du capitalisme impose la nécessité absolue de l’’abolition de ce néfaste système.
Par Front de Gauche.