La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
7 Novembre 2013
Quinze vice-présidents de Région, dont Jean-Michel Bodin (Centre), dénoncent le projet de loi proposé.
Ils désapprouvent et le font savoir. Ils sont quinze Vice-Présidents de Région, délégués aux Transports(*), à considérer que la réforme du ferroviaire, présentée le 16 octobre dernier en Conseil des ministres, constitue un « projet de loi à modifier en profondeur ». Parmi eux, Jean-Michel Bodin, représentant de l’institution régionale Centre.
Celui-ci déplore ainsi « l’absence de réponses aux questions majeures du désendettement du système ferroviaire et de la mise en place de financements nouveaux, pérennes et dynamiques [qui] compromet une rénovation en profondeur du service public ferroviaire voyageur et fret ».
Dénonçant une « réponse à courte vue », l’élu régional et ses homologues estiment que le « projet de loi n’est pas à la hauteur des défis à relever ». Et ce, qu’il s’agisse « de transition écologique, d’aménagement du territoire, de social ou de financements ».
Ils rappellent également la volonté exprimée par « l’Association des Régions de France et de nombreux parlementaires de sensibilités diverses » de voir émerger « un rôle nouveau de l’État, de la représentation nationale mais aussi des Régions décidant réellement de la politique ferroviaire, des investissements nécessaires pour le réseau et le matériel ». Aussi voient-ils d’un mauvais oeil le fait que la réforme envisagée « continue de déléguer les responsabilités stratégiques aux nouveaux établissements publics mis en place ».
Les Vice-Présidents pointent en outre le danger d’ouverture à la concurrence.
Appel à un débat public
S’ils ne remettent pas en cause le principe d’une réforme, ils plaident en revanche pour un texte apte à « satisfaire de manière durable les besoins grandissants de mobilité de nos concitoyens, du transport des marchandises par le rail » tout en « atteignant les objectifs de réduction des gaz à effets de serre ». Ils formulent en ce sens une série de propositions qu’ils versent au débat (lire ci-dessous).
Considérant, au regard de « l’importance des questions en jeu », qu’elles ne concernent pas le seul « cercle des spécialistes », ils appellent à l’intervention citoyenne. Alors que le Parlement doit se pencher prochainement sur le dossier, ils invitent à « des rassemblements et actions les plus larges sur tous les territoires ».
La République du Centre:
(*) Luc Bourduge (Auvergne), Jean-Paul Pinaud (Bourgogne), Gérard Lahellec (Bretagne), Jean-Michel Bodin (Centre), Pierre Mathieu (Champagne-Ardenne), Alain Fousseret (Franche-Comté), Pierre Serne (Ile-de-France), Patrick Hatzig (Lorraine), Charles Marziani (Midi-Pyrénées), Pierre Mouraret (Basse Normandie), Noël Levillain (Haute-Normandie), Gilles Bontemps (Pays de la Loire), Daniel Beurdeley (Picardie), Françoise Coutant (Poitou-Charentes), Jean-Yves Petit (Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Les quinze Vice-Présidents opposés au projet de loi de réforme du ferroviaire ont établi une série de propositions basées sur leurs « expériences régionales ». Ils réclament ainsi :