La porte à gauche. Jean FERRAT a chanté que certains prétendent que le bonheur était à la porte à droite. Aujourd’hui est-il à la porte à gauche ? Oui ! mais à la condition de secouer le cocotier de la pensée convenu ! Ce petit blog crée à l’initiative de quelques militants communistes de Vierzon n’a d’autres ambitions que de donner aux citoyens un support pour s’exprimer librement sur les sujets politiques, sociaux ou culturels d’actualité du local à l’international, qui s’émancipe des discours convenus, des lignes officielles décidées par quelques notables de la politique, aux doubles langages, aux bonimenteurs de vraies fausses solutions et qui cultivent la résignation. Déverrouillez les débats et enfoncez la porte à droite (….ou à gauche ?) Les seules limites, car il en faut, à notre liberté : Celle du respect des personnes, le souci de la vérité et de faire vivre le débat. Ainsi seront exclus tous messages comprenant des insultes ou diffamations visant une (des) personne(s), seront exclues, s’ils sont avérées, des informations mensongères ou rumeur infondées. Chacun pourra également participer au débat juste et loyal en signalant un abus de cette nature. Les productions de ces abus seront retirés et l’auteur exclu du blog.
28 Octobre 2013
Philippe Esnol, maire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), fustige le gouvernement
Le maire PS de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) Philippe Esnol a décidé de claquer la porte du Parti socialiste en raison «de désaccords profonds avec la direction du parti socialiste d’une part, ainsi qu’avec un certain nombre de décisions et de déclarations de membres du gouvernement d’autre part». Le successeur de Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Ile-de-France et ancien maire de cette commune, a annoncé cette décision dans un communiqué très critique envers ce «parti d’apparatchiks incapables de se faire élire localement et qui s’autorisent à donner à tout le monde des leçons de morale empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir leurs intérêts personnels».
Après celui de Conflans, le maire de Fleury-Mérogis claque à son tour la porte. Il refuse de "faire le grand écart entre ce que je fais et ce que je dis".
David Derrouet, le maire de Fleury-Mérogis (Essonne), supplémant de Malek Boutih à l'Assemblée nationale, a expliqué jeudi au micro de France Bleu qu’il s’estime «trahi» par la politique «dramatique» menée par François Hollande et le gouvernement. La loi de finances 2014 que le gouvernement s’apprête à faire voter la semaine prochaine est la goutte d’eau. «Elle est pire que celle de 2013» explique David Derrouet, lui reprochant notamment de ne pas s’attaquer à la finance spéculative, contrairement aux engagements du candidat François Hollande.
David Derrouet qui se présente aux municipales de mars prochain ne pourra donc plus revendiquer l’étiquette PS mais il assume: « Je préfère perdre en ayant gardé mes convictions que de gagner sur une trahison ».
David Derrouet, quitte à son tour le Parti socialiste avec des propos très durs pour son camp. "J'annonce officiellement mon départ du Parti socialiste", a-t-il écrit jeudi sur sa page Facebook, appelant "ceux qui veulent construire un autre modèle de développement économique et industriel" à se rassembler. Le volet recettes du budget 2014 que les députés ont voté mardi dernier a été "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase". "Ce n'est pas possible de voter une loi telle que celle-ci", a-t-il dit, estimant qu'elle était "contraire aux engagements pris pendant la compagne électorale". "Il y a une collusion terrible entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. On fait payer la fraude fiscale, les délocalisations et donc la hausse du déficit aux classes moyennes avec une hausse des impôts qui va ralentir la croissance et accroître la crise. C'est un non-sens", a-t-il déclaré.
"Je souhaite être en cohérence avec mes convictions et n'étant pas schizophrène, je ne peux pas faire le grand écart entre ce que je fais et ce que je dis", a ajouté David Derrouet, qui se présentera donc aux municipales de mars prochain à Fleury-Mérogis sans l'étiquette PS. Selon l'élu, François Hollande "se comporte comme un monarque républicain. Le Premier ministre n'est pas Jean-Marc Ayrault, François Hollande est à la fois Premier ministre et président. Il s'est détourné fondamentalement de ses promesses de candidat."
Relevant une "hémorragie de militants", il avertit : "Il se pourrait bien qu'il y ait également une hémorragie d'élus. Certains ne veulent pas bouger avant les municipales, mais je pense qu'après, certains vont se sentir plus libres."